JOURNALISTES CANADIENS POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION (CJFE) Le groupe des Journalistes canadiens pour la liberté d?expression (CJFE) et le PEN Canada se sont joints au Canadian University Press (CUP) pour organiser une campagne d?un mois sur les campus du Canada. Pendant le mois d?avril, les étudiants journalistes sont invités à rédiger des textes sur des […]
JOURNALISTES CANADIENS POUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION (CJFE)
Le groupe des Journalistes canadiens pour la liberté d?expression (CJFE) et le PEN Canada se sont joints au Canadian University Press (CUP) pour organiser une campagne d?un mois sur les campus du Canada. Pendant le mois d?avril, les étudiants journalistes sont invités à rédiger des textes sur des sujets ayant trait à la liberté d?expression. Pour stimuler l?effort, le CJFE lance un prix Liberté de la Presse étudiante canadienne, qui consiste en une plaque encadrée accompagnée d?une somme de 1 000 $, qui sera décerné vers la fin de l?année.
Le CJFE et le PEN-Canada ont également préparé une trousse d?information sur la liberté de la presse destinée aux médias étudiants. Les articles contenus dans la trousse peuvent être reproduits dans les journaux étudiants et dans les émissions de radio ou de télévision. Consulter le site http://cup.ca/forums/ et aller vers le bas jusqu?à la Journée mondiale de la liberté de la presse pour voir la trousse.
Dans le cadre de la campagne sur les campus, des membres du groupe Journalistes en exil (JEX), parrainé par le CJFE, s?adresseront aux représentants des journaux étudiants à la Conférence de la Canadian University Press de la région de l?Ontario, le 12 avril à Toronto.
À Toronto, le CJFE organise aussi un événement-midi le vendredi 2 mai au Musée Royal de l?Ontario, où prendra la parole le journaliste Linden McIntyre, de la CBC. Thème de l?allocution : « La liberté de la presse dans le brouillard de la guerre ».
À Montréal, la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) et le CJFE parrainent une allocution du journaliste vénézuélien Andres Izarra sur la situation de la liberté de la presse dans son pays.
Pour en savoir plus sur la campagne de cette année dans les campus ou sur toute autre activité destinée à marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, communiquer avec Tariq Hassan-Gordon au (416) 515-9622, [email protected], ou consulter http://cup.ca/forums/ et défiler jusqu?à la Journée mondiale de la liberté de la presse.
COMITÉ POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES (CPJ)
À l?occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le CPJ s?apprête à désigner les 10 pires endroits du monde où pratiquer le journalisme
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) marquera la Journée mondiale de la liberté de la presse, le samedi 3 mai, en désignant les pires endroits du monde où pratiquer le journalisme ? dix endroits dont les dangers et les restrictions représentent la gamme complète des menaces actuelles à la liberté de la presse, y compris la répression gouvernementale, la violence physique et le danger des opérations militaires.
Chaque année, les recherchistes du CPJ documentent des centaines de ces attaques. La liste des pires endroits du monde où pratiquer le journalisme donne à l?organisation la possibilité de braquer les projecteurs sur certaines situations particulièrement choquantes. Quatre nouveaux endroits seront ajoutés à la liste cette année.
Surveillez la semaine prochaine le communiqué qui annoncera la liste ou consultez le site web du CPJ à http://www.cpj.org le 3 mai.
FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE DE JOURNALISTES DU QUÉBEC (FPJQ)
Pour célébrer la Journée internationale de la liberté de presse, la Fédération professionnelle de journalistes du Québec (FPJQ) invite les journalistes et le public à une soirée avec M. Andres Izarra sur la situation très paradoxale de la presse au Venezuela.
La rencontre aura lieu le jeudi 1er mai 2003 de 19 h à 21 h 30 à la Casa de Matéo, 440, rue Saint-François Xavier, Montréal (une rue à l?ouest de la basilique Notre-Dame, à trois minutes du métro Place d?Armes).
Une soirée animée avec repas mexicain complet (entrée, choix de trois plats principaux, dessert, café) pour 25$, taxes et service inclus et orchestre mariachi avant la causerie. Réservations obligatoires à la FPJQ : (514) 522-6142 ou [email protected]
Au Venezuela, ce sont les grands groupes de presse qui empêchent le journalisme de s?exercer librement et qui censurent le gouvernement ! L?État n?y est pas sans reproches, certes. Mais la particularité de ce pays, c?est que les groupes de presse, liés à l?oligarchie et aux intérêts pétroliers, s?y sont ligués pour faire triompher leurs propres objectifs financiers et politiques, en opposition au président Chavez. Leurs médias sont leurs armes.
Certains ont interdit à leurs journalistes ne serait-ce que de nommer le président, d?autres ont gonflé ou inventé des manifestations d?opposition au président pour créer une atmosphère de chaos etc.
Notre invité spécial, M. Andres Izarra, était directeur de production à la plus grande chaîne de radiodiffusion vénézuélienne, RCTV. Il a démissionné de son poste après avoir constaté que les normes déontologiques du journalisme étaient désormais sacrifiées aux intérêts particuliers des magnats de la presse. Une leçon à méditer pour les démocrates qui s?inquiètent, dans tous les pays, du pouvoir grandissant des groupes de presse.
Les journalistes et le public sont invités à partager l?expérience de M. Izarra, qui parle français, en cette Journée où tous les amis de la liberté de presse dans le monde manifesteront d?une façon ou d?une autre leur attachement à cette liberté fondamentale.
Cette soirée est réalisée en collaboration avec Journalistes canadiens pour la liberté d?expression et bénéficie d?une contribution financière du ministère des Relations internationales du Québec.
http://www.fpjq.org
JOURNALISTES CONTRE LA CORRUPTION (PFC)
Pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, l?initiative régionale Journalistes contre la corruption (Periodistas Frente a la Corrupcion, PFC) publiera son rapport annuel sur la liberté des médias en Amérique latine, qui mettra l?accent sur les agressions et d?autres difficultés auxquelles sont confrontés les journalistes et les médias qui enquêtent sur la corruption et rapportent la nouvelle. Le rapport sera accessible sur le portail la presse libre de PFC : http://www.portal-pfc.org/libexp
En plus de son travail régional, PFC administre des projets locaux de défense de la libre expression au Salvador, au Panama et au Honduras. On trouvera des rapports détaillés la liberté des médias dans des pays d?Amérique centrale à :
Salvador : http://www.probidad-sv.org/libexp
Panama : http://portal-pfc.org/panama/
Honduras : http://probidad.org/honduras/libexp
Ces rapports locaux sont compilés par Probidad, administrateur de PFC (Salvador); le groupe de presse libre CLibre, le partenaire de PFC au Honduras; et par Michelle Lescure, journaliste d?enquête et coordonnatrice des activités de PFC au Panama.
Pour plus de renseignements, consulter le site web de PFC à
http://www.portal-pfc.org
Communiquer avec Linda Hemby, Coordonnatrice régionale
Col. Antiguo Cuscatlán, Res. Quetzalcoatl #1-B
Depto. La Libertad, El Salvador
Téléphone : +503 243 1951
Courriel : [email protected]
PEN CANADA
COMITÉ DES ÉCRIVAINS EN PRISON DU PEN INTERNATIONAL (WiPC)
Lorsque le PEN International dévoilera ses conclusions préliminaires sur le problème de l?impunité, à la conférence que l?UNESCO organise pour marquer la Journée mondiale 2003 de la liberté de la presse, le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) et le PEN Canada entendent souligner le cas d?un écrivain et avocat iranien emprisonné en raison de sa croisade pour obtenir justice pour les familles des écrivains assassinés en Iran.
La directrice générale du PEN Canada, Isobel Harry, exposera le cas de Nasser Zarafshan, avocat, auteur et traducteur iranien, jugé dans un procès secret devant un tribunal militaire et condamné en mars 2002 à cinq ans de prison et à soixante-dix coups de fouet.
Au moment de son arrestation, Zarafshan agissait à titre de mandataire légal des parents de deux écrivains et journalistes assassinés en novembre 1998 en Iran, pendant une vague de meurtres en série d?écrivains et d?intellectuels. Lui-même et un certain nombre d?enquêteurs ont impliqué les services de renseignement d?État dans ces meurtres. Les poursuites entamées contre lui visent clairement à envoyer un message.
La présence de Harry à la conférence de l?UNESCO intervient pendant une campagne d?un an que mène le PEN pour attirer l?attention internationale sur le problème de l?impunité. En plus de Zarafshan, que le PEN qualifie de héros et de victime de la lutte pour obtenir justice pour les écrivains et journalistes assassinés, Harry discutera aussi des cas d?Edgar Damalerio, l?un des trente-six journalistes, au moins, abattus dans l?exercice de leurs fonctions aux Philippines depuis la chute de la dictature de Marcos, et de Gerardo Bedoya, l?un des nombreux journalistes dont le meurtre demeure non résolu en Colombie
La campagne que mène le PEN contre l?impunité pour les auteurs de violations du droit à la liberté d?expression a été lancée en novembre 2002 lors de la réunion biennale du Comité des écrivains en prison du PEN International, à San Miguel de Allende, au Mexique. Le PEN Canada mène l?effort, conjointement avec le Centre américain du PEN, le PEN du Mexique et le Comité des écrivains en prison du PEN International.
La campagne consiste en actions directes pendant toute l?année, et trouvera son point culminant avec la parution d?un rapport du PEN sur le problème de l?impunité et une série de programmes publics qui se tiendra pendant le 69e Congrès mondial des écrivains du PEN International, à Mexico en novembre 2003.
Visite:
– PEN Canada: http://www.pencanada.ca
– WiPC: http://www.internatpen.org