Reportages
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Des organisations de journalistes et des cadres supérieurs d'entreprises de médias de la République démocratique du Congo ont imposé un embargo de six mois sur la couverture médiatique d'un député en raison de son comportement violent contre les médias. Ce n'est là qu'une tactique dans leur campagne contre l'« accroissement perceptible » des attaques dirigées contre les journalistes à l'approche des élections prévues pour novembre, indiquent Journaliste en danger (JED) et d'autres groupes membres de l'IFEX.
Afin de marquer son 50e anniversaire, Amnistie Internationale a lancé la semaine dernière « Amnesty TV » - une présentation en ligne bihebdomadaire de 15 minutes qui mêle la satire et les coups d’éclat avec des documentaires, des opinions et des nouvelles sur des histoires touchant les droits de la personne à travers le monde.
Regardez-la ici.

Qu'elles viennent d'un dictateur qui lance sa cyberpolice sur l'Internet ou d'un fraudeur qui tente de vous voler votre identité, apprenez à vous protéger contre les menaces en ligne grâce au guide « Access Now » sur la sécurité numérique.

En ce 100e anniversaire de la Journée internationale des Femmes, les membres de l’IFEX rendent hommage aux femmes qui se trouvent en première ligne des révolutions au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu’aux femmes journalistes, aux écrivaines et militantes qui revendiquent leurs droits face à la répression.

Des milliers de personnes ont protesté en Turquie le 4 mars et ont exigé la fin de la répression des journalistes turcs. Les manifestants réagissaient à la détention la semaine dernière d'au moins neuf journalistes et écrivains à cause de leurs liens allégués avec les complots de coup d'État de « Ergenekon », selon ce que rapportent la Fondation de Communication IPS et l'Initiative pour la liberté d'expression (Initiative for Freedom of Expression, ou Antenna-TR), membres locaux de l'IFEX, ainsi que d'autres groupes de l'IFEX.

La mort du cameraman de Reuters Fadel Shana en avril 2008 dans la bande de Gaza a secoué le monde. Le Centre palestinien pour le développement et la liberté des médias (Palestinian Centre for Development and Media Freedoms, MADA) a produit un film bref en l’honneur de Shana et des nombreux autres photographes palestiniens « qui ont payé de leur vie les attaques continues de l’armée israélienne ». Ce n’est là que l’une des nombreuses manières créatives imaginées par le MADA pour faire participer le public aux questions liées à la liberté des médias.

Il est encore temps de s’inscrire au concours « Prêtez votre voix aux sans-voix », la première ronde de sélection prenant fin le 15 mars. Postez votre vidéo, votre chanson ou vos paroles sur les crimes commis contre les journalistes, ou votez pour votre document favori. Le gagnant verra sa chanson enregistrée de manière professionnelle. Pour plus de renseignements, consultez le site web de
« Lend Your Voice », accessible en anglais, en espagnol et en portugais.

Le 3 février, un nombre record de 55 membres a appelé le gouvernement égyptien à respecter et à protéger la liberté d'expression et le droit à l'information. Pour lire les messages de soutien, cliquez
ici.

Il y a un an, en janvier dernier, le caricaturiste sri-lankais Prageeth Eknelygoda a mystérieusement disparu. Il y a deux ans ce mois-ci, la station de télévision indépendante Sirasa était bombardée avec une précision toute militaire - quelques jours avant que le rédacteur bien connu Lasantha Wickrematunge, qui se montrait critique de la guerre que menait son gouvernement contre les Tigres tamouls, ne soit assassiné. Aujourd’hui, aucune de ces affaires n’a été résolue, et personne n’a été traduit en justice. Le groupe sri-lankais Free Media Movement (FMM) et d’autres membres de l’IFEX ont lancé une série de campagnes et d’actions pour commémorer l’un des « mois les plus cruels (du Sri Lanka ) pour les journalistes ».

Tandis que la Hongrie assume la présidence par alternance de l'Union européenne, les politiciens de l'Union, les journalistes et un certain nombre de membres de l'IFEX se sont groupés contre le refus obstiné du pays d'abolir sa nouvelle loi sur les médias, rapportent l'Institut international de la presse (IIP), son groupe affilié, l'Organisation des médias du Sud‑Est de l'Europe (South and East Europe Media Organisation, SEEMO), et d'autres membres de l'IFEX.

Le gouvernement de coalition du Royaume-Uni a promis des changements considérables aux lois très critiquées de l'Angleterre en matière de diffamation, et il a rendu hommage à la campagne menée par Index on Censorship pour faire réformer la diffamation, campagne qui a « mené pendant si longtemps le débat sur cette question ».

Imaginez : quelqu'un vous écrit une lettre ou vous envoie un courriel ou encore vous téléphone pour vous dire que quelque chose que vous avez écrit sur votre blogue est diffamatoire et menace de vous poursuivre. Prenez-vous la chose au sérieux ? Retirez-vous le matériel de votre blogue ? Vous dites-vous désolé ? Ou faites-vous face à votre adversaire devant les tribunaux ? La fiducie de charité indépendante « Sense About Science » vient de publier un guide intitulé « So you've had a threatening letter. What can you do ? » (Comme ça, vous avez reçu une lettre de menaces. Que pouvez-vous faire ?)
Cette semaine, les caricaturistes et les rédacteurs souhaitent mettre en évidence différents enjeux liés à la libre expression en Asie centrale en participant à des concours de rédaction et de caricature lancés par les membres de l'IFEX et leurs partenaires dans la région, dans le cadre de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Les journalistes, les défenseurs de la libre expression et les propriétaires de médias du Kenya ont reçu de mauvaises nouvelles au début de 2009, après qu'ils eurent appris que le président Mwai Kibaki avait ratifié et promulgué une loi litigieuse sur les médias, qui impose de nouvelles restrictions à la presse. Mais grâce à une campagne massive et immédiate lancée par le groupe Media Institute, membre de l'IFEX, et par la Guilde des rédacteurs du Kenya (Kenya Editors Guild, KEG), le président Kibaki a donné instruction au Procureur général et au ministre de l'Information de revoir la loi et de faciliter son renvoi devant le parlement pour être débattue.
« Ce que vous ne savez pas peut vous nuire » voilà le slogan choisi par ARTICLE 19 et le Centre national de communication sociale (CENCOS), qui lancent conjointement une campagne permanente de protection des journalistes du Mexique à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Bob Dietz du CPJ était sur place à Hong Kong quand John Ray, un journaliste travaillant pour ITV en Angleterre, fut enlevé par la police chinoise alors qu'il couvrait une manifestation paisible à Beijing. Dietz a décrit dans le blog du CPJ le lendemain le « ton autoritaire » de la Chine, alors que les représentants du pouvoir dénonçaient l’arrestation de Ray en admettant que l’homme avait respecté les règles que lui imposait son travail de journaliste. Bien qu'optimiste, Dietz avouait que c’était selon lui « trop peu, trop tard » et il a donc continué à faire pression sur les représentants du gouvernement Chinois et des Jeux Olympiques afin qu'ils respectent la liberté des médias.
Depuis longtemps, le Sri Lanka est considéré comme l’un des pays les plus dangereux du monde pour les personnes pratiquant le métier de journaliste. Au début de 2008, la situation déjà tendue s’est envenimée, les médias étant de plus en plus souvent intimidés par le gouvernement lui-même.
Pendant que le Népal se dirigeait vers des élections de l’Assemblée constituante le 10 avril, les violations de la liberté de la presse se poursuivaient sans relâche dans l’ensemble du pays, malgré la promesse faite par le gouvernement plus tôt cette année de « prendre au sérieux » la question de la sécurité des travailleurs des médias.
Pour les journalistes somaliens, l’année 2007 fut particulièrement brutale : neuf journalistes tués, cinquante-trois professionnels des médias arrêtés et cinq médias fermés, rapporte l’Union nationale des journalistes somaliens (NUSOJ). Les atteintes à la liberté de la presse ont connu une hausse vertigineuse de quatre-vingt cinq pour cent par rapport à l’année précédente, pendant que l’instabilité politique et la guerre civile s’étendaient dans le pays.
L'assistance fut nombreuse lors des séances sur les campagnes du Congrès de l'IFEX, ce qui a permis de définir les orientations des activités de campagnes et de revendication au niveau local, régional et international. Des organisations de l'ensemble du réseau de l'IFEX se sont impliquées en concevant, en animant et en participant aux séances suivantes, dont l'élaboration se poursuivra grâce au Programme des campagnes de l'IFEX.
Diverses campagnes prennent leur élan en Afrique alors que des membres de l’IFEX augmentent leurs pressions contre les gouvernements répressifs. Leurs efforts courageux visent à mettre fin à la criminalisation des infractions liées à l’édition, qui expose les rédacteurs et journalistes à recevoir des menaces à leur sécurité et mène tout droit à la fermeture de médias, à des luttes juridiques et à l’emprisonnement de travailleurs des médias.
En tant qu’avocat et directeur exécutif du Réseau arabe d'information sur les droits de l'homme (Arabic Network for Human Rights Information, HRinfo), Gamal Eid fait souvent campagne pour réclamer justice au nom de blogueurs et de journalistes emprisonnés. Il le fait notamment au nom de la journaliste d’Al Jazeera Huwaida Taha, qui en appelle d’un jugement la condamnant à six mois de prison, une peine que lui a valu le tournage d’un documentaire sur la torture en Égypte. Puis, en mai, Eid fut lui-même menacé d’une peine d’emprisonnement de cinq ans après qu’un juge eut déposé une poursuite contre lui, sous un fallacieux prétexte d’extorsion. Pour le site Web de HRinfo, lequel héberge des informations sur 141 membres dans 18 pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, ainsi que le site arabe de l’IFEX, la fermeture semblait inévitable. Eid s’est entretenu avec Kristina Stockwood, coordinatrice du programme d’extension de l’IFEX, au sujet de cette affaire, de la liberté d’expression dans la région en général et des raisons qui poussent HRinfo à ne jamais abandonner la partie.
Le conflit sri-lankais ne cesse de s’envenimer depuis l’échec des négociations de paix de 2002. Plus la tension et la violence s’intensifient entre le gouvernement, les groupes paramilitaires et les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), plus les journalistes et les médias courent des risques en tentant de couvrir la situation politique et économique du pays.