(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au Ministre de l’Intérieur, Abdallah Kallal, RSF s’est alarmé des pressions subies par la famille du journaliste tunisien Nourreddine Aouididi, en grève de la faim depuis le 1er mai 2000. Robert Ménard, secrétaire général de RSF a demandé au Ministre « de mettre fin au harcèlement dont font l’objet les […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au Ministre de l’Intérieur, Abdallah Kallal, RSF s’est alarmé des pressions subies par la famille du journaliste tunisien Nourreddine Aouididi, en grève de la faim depuis le 1er mai 2000. Robert Ménard, secrétaire général de RSF a demandé au Ministre « de mettre fin au harcèlement dont font l’objet les membres de sa famille en Tunisie en raison des articles que Nourreddine Aouididi a fait paraître dans des journaux arabes ». RSF a rappelé qu’un autre journaliste tunisien, Taoufik Ben Brik, a fait une grève de la faim de quarante-deux jours pour protester contre le harcèlement des autorités tunisiennes dont lui et ses proches étaient victimes. (Voir les alertes de l’IFEX du 12, 9 et 1 mai, 27, 24, 14, 12, 11, 10, 6, and 4 April 2000)
Selon les informations obtenues par RSF, Aouididi réside en Grande-Bretagne depuis 1994 où il travaille pour des journaux arabes publiés à Londres. Depuis plusieurs années, les membres de sa famille sont harcelés par les autorités en raison de ses écrits. Plusieurs d’entre-eux sont ainsi privés de passeports. Durant l’été 1999, Aouididi avait notamment fait paraître, dans la presse arabe, des interviews de Khemaïs Chamari et Mustapha Ben Jaffar, deux opposants au régime du président Ben Ali.