Tandis que la couverture des nouvelles du Moyen-Orient ces jours-ci se concentre surtout sur l’Irak, les « violations flagrantes de la liberté de la presse » dans le conflit israélo-palestinien se poursuivent et les médias ne leur portent pas assez attention, peut-on lire dans un nouveau dossier publié par l’Institut international de la presse (IIP). […]
Tandis que la couverture des nouvelles du Moyen-Orient ces jours-ci se concentre surtout sur l’Irak, les « violations flagrantes de la liberté de la presse » dans le conflit israélo-palestinien se poursuivent et les médias ne leur portent pas assez attention, peut-on lire dans un nouveau dossier publié par l’Institut international de la presse (IIP).
Le Rapport de l’IIP sur l’Intifada documente les attaques contre la presse commises depuis le début de la seconde Intifada, ou soulèvement palestinien, en septembre 2000. Il constate que le gouvernement israélien est responsable de près de 90 pour 100 des violations.
L’IIP indique que l’écrasante majorité des victimes sont les journalistes palestiniens. Douze journalistes ont été tués au cours des quatre dernières années, et dix d’entre eux étaient des Palestiniens.
À l’exception d’une poignée de cas, les auteurs n’ont rien eu à craindre. Personne n’a été puni pour quelque meurtre de journaliste que ce soit. Selon l’IIP, cette situation favorise un « climat d’impunité dans lequel les soldats israéliens, les policiers et les colons, tout comme la police et les militants palestiniens, se voient autorisés, d’une manière implicite, voire explicite, à commettre des violations de la liberté de la presse ».
Lire le rapport complet à : http://www.freemedia.at/r_intifada/r_intifada_intro.htm