

Un an et demi après le coup d’Etat de la junte en Thaïlande, RSF publie un rapport d’enquête sur la répression savamment orchestrée par les militaires contre la liberté de l’information.

Le journaliste Thanapol Eawsakul a de nouveau été arrêté par la junte militaire en Thaïlande. Cette dernière avait exigé du rédacteur en chef du « Fah Diew Gan » qu’il ne poste plus aucun message sur Facebook.

La présidente d’AMARC Asie-Pacifique a appelé la junte thaïlandaise à prendre connaissance de la précieuse contribution que les radios communautaires peuvent offrir à un dialogue inclusif et dans un processus de consolidation de la paix.

La Cour criminelle de Bangkok a acquitté un net-citoyen thaïlandais des accusations de lèse-majesté pour lesquelles il était en détention provisoire depuis le 2 septembre 2011.

La cour d’assises a annoncé que le verdict sur le procès de la directrice du site d’information Prachatai, Chiranuch Premchaiporn, serait rendu le 30 avril.

Un premier suspect, Noppadon « Pae » Praisri, s’est rendu à la police après avoir appris que celle-ci était sur sa piste. Il aurait en outre désigné le tireur présumé et l’auteur intellectuel du crime.

RSF prend note de la déclaration du vice-Premier ministre thaïlandais concernant l’implication des forces de sécurité dans la mort de Hiroyuki Muramoto.

Le directeur général du Département des enquêtes spéciales a déclaré à L’AFP que l’armée était responsable de la mort du caméraman japonais, Hiroyuki Muramoto.

Surapak Phuchaisaeng a été accusé de lèse-majesté après avoir posté des photos, des vidéos et des messages sur Facebook.

Un an après les faits, les conclusions qui exonèrent les forces armées cachent mal les réticences des autorités de faire réellement la lumière sur la mort de Hiroyuki Muramoto et d’identifier les responsabilités, a déclaré RSF.

RSF publie un rapport sur dix cas graves d’atteinte à la sécurité des journalistes et à la liberté de la presse.

Suvicha Thakhor était accusé d’avoir utilisé un logiciel pour modifier des photos de la famille royale avant de les diffuser sur Internet.

Anthony Chai a été interrogé en Thaïlande et aux États-Unis suite à la publication d’articles sur le site manusaya.com.

« Les violences autant que l’état d’urgence placent les journalistes thaïs et étrangers dans une réelle précarité, sans précédent depuis le retour de la démocratie », déclare RSF.