6 juillet 2004 L’Afrique connaît un boom de la téléphonie cellulaire, avec le taux de croissance le plus rapide du monde (65 pour 100) de nouveaux utilisateurs, rapporte Panos. Rien qu’en 2003, plus de 13 millions de nouveaux utilisateurs se sont abonnés à un téléphone cellulaire sur le continent. Comme un grand nombre de gouvernements […]
6 juillet 2004
L’Afrique connaît un boom de la téléphonie cellulaire, avec le taux de croissance le plus rapide du monde (65 pour 100) de nouveaux utilisateurs, rapporte Panos. Rien qu’en 2003, plus de 13 millions de nouveaux utilisateurs se sont abonnés à un téléphone cellulaire sur le continent.
Comme un grand nombre de gouvernements n’ont pas les moyens d’assumer les coûts d’installation de lignes fixes, la téléphonie cellulaire est présentée par certains comme la solution technologique des communications dans les zones rurales.
Les statistiques ne disent pas tout, cependant, affirme Panos. La majeure partie de la croissance du nombre des nouveaux utilisateurs de téléphones cellulaires a tendance à se concentrer dans les marchés urbains, où les marges bénéficiaires sont meilleures.
En Ouganda, les fournisseurs de service disent que l’absence d’infrastructure, l’insécurité politique et la faible demande les empêchent de fournir des services dans la plupart des zones rurales. Bref, la majeure partie de l’Afrique rurale – où on ne compte qu’une seule ligne de téléphone fixe par tranche de 1 000 personnes – risque d’être laissée de côté dans la « révolution numérique ».
Panos a publié un rapport dans lequel il analyse l’état de l’infrastructure téléphonique rurale en Afrique à l’aide d’études de cas au Burkina Faso, au Sénégal, en Ouganda et en Zambie. « L’information est essentielle pour le développement, et les télécommunications comme moyen de relier les gens (accès à l’information et échange d’information) représentent un lien vital dans le processus de développement.
Si les décideurs ne font pas attention au défi que constitue la fourniture de téléphones à la population rurale, les avantages de la révolution de l’information vont échapper aux gens les plus pauvres du monde », dit Panos.
Lire le rapport à : http://www.panos.org.uk/resources/reportdetails.asp?id=1069&null=1002&