C’est en Asie de l’Est, en Asie centrale et au Moyen-Orient que les journalistes se heurtent aux obstacles les plus rigides pour rapporter la nouvelle, tandis que la Corée du Nord, le Turkménistan et la Birmanie arrivent au sommet de la liste des régimes les plus répressifs du monde, apprend-on dans un nouveau rapport de […]
C’est en Asie de l’Est, en Asie centrale et au Moyen-Orient que les journalistes se heurtent aux obstacles les plus rigides pour rapporter la nouvelle, tandis que la Corée du Nord, le Turkménistan et la Birmanie arrivent au sommet de la liste des régimes les plus répressifs du monde, apprend-on dans un nouveau rapport de Reporters sans frontières (RSF).
Le Classement mondial de la liberté de la presse en 2005 classe 167 pays selon des critères qui comprennent chaque genre de violation qui touche les journalistes (meurtre, emprisonnement, agressions physiques et menaces) et les médias d’information (censure, confiscation de numéros, fouilles et harcèlement).
Il se fonde sur les violations de la liberté de la presse recensées par RSF entre le 1er septembre 2004 et le 1er septembre 2005.
Des vingt pays qui présentent le pire dossier en matière de liberté de la presse, onze se trouvent en Asie de l’Est, en Asie centrale ou au Moyen-Orient. Pour la quatrième année de suite, la Corée du Nord coiffe tous les pays et affiche le pire bilan de la liberté de la presse.
En revanche, la situation de la liberté de la presse s’améliore dans un nombre croissant de pays d’Afrique et d’Amérique latine, dit RSF. Il s’agit notamment du Bénin, de la Namibie, des îles du Cap Vert, de l’île Maurice, du Mali, du Costa Rica, de la Bolivie et du Salvador.
Aller à : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=15273