(RSF/IFEX) – L’audience qui devait initialement se tenir le 20 juin 2006 a été reportée à une date ultérieure pour cause de maladie de l’avocat de Mykola Protassov, l’un des trois policiers accusés de l’assassinat du journaliste Géorgiy Gongadze, en 2000. Le 26 juin, son interrogatoire s’est poursuivi. Les juges ont comparé sa déposition avec […]
(RSF/IFEX) – L’audience qui devait initialement se tenir le 20 juin 2006 a été reportée à une date ultérieure pour cause de maladie de l’avocat de Mykola Protassov, l’un des trois policiers accusés de l’assassinat du journaliste Géorgiy Gongadze, en 2000.
Le 26 juin, son interrogatoire s’est poursuivi. Les juges ont comparé sa déposition avec celle d’Oleksandr Popovitch, conducteur du véhicule transportant la victime. D’après Valentina Telitchenko, qui représente les intérêts de la veuve de Géorgiy Gongadze, Myroslava Gongadze, les deux dépositions concordent.
Le procureur général a, par ailleurs, donné son accord pour que le corps du journaliste soit remis à sa mère, Lessia Gongadze, afin de procéder à son inhumation.
La presse ukrainienne a publié de récentes déclarations de la mère de la victime qui refuse d’attester que le corps retrouvé est bien celui de son fils. Une expertise, demandée par Reporters sans frontières en janvier 2003, avait pourtant confirmé à 99,991% le lien de parenté entre Lessia Gongadze et les restes du corps du journaliste assassiné, retrouvés à Tarachtcha. La mère de la victime avait alors accepté de faire inhumer le corps.
Myroslava Gongadze, installée aux Etats-Unis, a déclaré qu’elle serait prête à revenir en Ukraine au mois de juillet pour l’enterrement de son mari, si la mère donnait son accord.