Maroc : la grève de la faim, l’ultime recours des journalistes confrontés à une justice arbitraire

Cet article date d’il y a 3 ans

Articles récents en Maroc

الصحفي المغربي عمر الراضي (على اليمين) معانقًا صديقه بعد خروجه من السجن في المدينة المغربية الرباط، بتاريخ ٢٩ يوليو/تموز للعام ٢٠٢٤. تصوير FADEL SENNA / AFP عبر Getty Images

Maroc : Taoufik Bouachrine, Omar Radi et Soulaimane Raissouni enfin libres !

Les journalistes Bouachrine, Radi et Raissouni ont été libérés en vertu d’une grâce royale prononcée ce 29 juillet; une grâce qui met également fin au calvaire judiciaire de cinq autres journalistes.

متظاهرون هاتفين وحاملين لافتات وصور لعمر راضي

Maroc : la cour de cassation rejette les pourvois en cassation d’Omar Radi et de Soulaimane Raissouni

Reporters sans frontières (RSF) regrette cette décision, et appelle les autorités marocaines à saisir l’opportunité de la fête du trône pour mettre fin au calvaire judiciaire vécu par les deux journalistes et leurs familles depuis le début de l’année 2022.

Des ONG réitèrent leur appel aux autorités marocaines pour qu’elles mettent fin à la persécution de Taoufik Bouachrine et d’autres journalistes critiques

Des organisations de défense des droits humains exhortent les autorités marocaines à ne pas contester les recommandations du Parlement européen, appelant à la protection de la liberté d’expression, mais plutôt à agir en conséquence pour libérer tous les journalistes injustement emprisonnés qui passent des années en détention sous de fausses accusations.