Clément Nyaletsossi Voule a publié un rapport qui intègre bon nombre des questions soulevées par IFEX dans sa contribution et présente un ensemble de recommandations solides pour protéger la capacité de la société civile à réaliser son important travail.
Ceci est une traduction de la version originale de l’article.
« Le Rapporteur spécial souligne que pour que les associations accomplissent leur mission, l’accès aux ressources est essentiel. Les États contredisent leurs engagements en matière de développement durable et d’efficacité de l’aide lorsqu’ils restreignent trop le financement des associations. »
Une société civile indépendante et robuste est essentielle pour assurer la promotion et la défense de tous les droits humains. Mais elle ne peut pas le faire si elle ne dispose pas de ressources pour son travail.
En février 2022, le Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association a sollicité des contributions pour éclairer son rapport 2022 sur les « tendances, évolutions et défis concernant la capacité des organisations de la société civile à accéder aux ressources, y compris les financements étrangers ».
Fort de la connaissance que le réseau IFEX a, et de sa vaste expérience de sérieux obstacles de ce type, sans oublier son travail pour essayer de les surmonter, nous avons répondu avec une contribution contenant des informations critiques et des perspectives réfléchies fournies par des organisations membres de l’IFEX travaillant dans différentes régions du monde. Les études de cas de pays comprenaient la Biélorussie, le Cambodge, l’Égypte, la Mongolie, le Nicaragua et le Zimbabwe.
Le rapport final du Rapporteur spécial, publié le 10 mai 2022, intègre bon nombre des questions soulevées par IFEX.
Nous nous félicitons de ses recommandations, qui incluent des appels aux États pour : veiller à ce que les organisations aient le droit de rechercher, de recevoir et d’utiliser des financements et d’autres ressources ; abroger les lois et réglementations contraires aux normes internationales des droits humains ; assurer le plein respect de la Recommandation 8 du Groupe d’action financière ; et renforcer la viabilité financière.
Le rapport émet également des recommandations à l’intention de la communauté des bailleurs des fonds, notamment la consultation avec les organisations pour comprendre les besoins de financement et de ressources, ainsi que les restrictions ; le passage à un processus participatif et co-créatif entre la société civile et les bailleurs des fonds ; et l’augmentation des investissements à plus long terme ainsi que l’amélioration du soutien de base.
Ces actions sont essentielles pour créer un environnement propice à la société civile, pour promouvoir une démocratie saine et élargir l’espace civique.
Nous vous invitons à lire le rapport du Rapporteur spécial, à le diffuser largement dans vos réseaux et à l’utiliser pour encourager les gouvernements et la communauté des bailleurs des fonds à donner suite à ses recommandations.
Pour une vue d’ensemble du rapport, consultez notre fil Twitter.
Vous pouvez lire, ci-dessous, la contribution de l’IFEX [en anglais uniquement].