Ces cas de détention, d’impositions de peines et d’emprisonnement des dissidents sont survenus pendant la période où l’Azerbaïdjan était censé mener le reste de l’Europe vers un plus grand respect des droits de la personne.
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Le 14 mai 2014, l’Azerbaïdjan a entrepris son mandat de six mois à la présidence du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe – ce qui en fait le gardien « des valeurs pour lesquelles le Conseil de l’Europe existe ».
Le Conseil de l’Europe se consacre à la promotion des droits de la personne, de la démocratie et de la règle de droit, et « défend la liberté d’expression et des médias, la liberté de réunion, l’égalité et la protection des minorités ».
Depuis que l’Azerbaïdjan a commencé à assumer sa présidence, cependant, toute une armée d’organisations de la société civile constate que le bilan de l’Azerbaïdjan quant au respect des droits de la personne et de la démocratie se dégrade. Dans des articles, déclarations conjointes et par l’entremise des médias sociaux, ces organisations dénoncent avec force l’arrestation de défenseurs éminents des droits de la personne, de manifestants non violents et de journalistes critiques.
L’historique ci-dessous documente les cas de détention, de condamnations et de peines d’emprisonnement infligés à des dissidents au cours des six mois pendant lesquels l’Azerbaïdjan était censé être à la tête du reste de l’Europe pour la mener vers un plus grand respect des droits de la personne.