République démocratique du Congo

Journaliste en Danger (JED) lance à Kinshasa, vendredi 01 novembre 2013, une campagne de lutte contre l’impunité des attaques contre les journalistes et les médias en République démocratique du Congo.

Mag Mikombe, collaborateur au journal Echo du Sud a été arrêté consécutive à la publication d’un article critique sur le président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa.

Gaïus Kowene, journaliste indépendant et correspondant de la Radio Neederland a été attaqué, vendredi 4 octobre 2013 vers 19 heures, à son domicile par un groupe de six personnes armées en tenues militaires.

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a été condamné à payer, à titre des dommages et intérêts, la somme de 40.000 dollars américains au propriétaire de Molière TV après avoir suspendu pour une durée de 30 jours l’émission phare de la chaîne privée.

Le porte-parole du mouvement rebelle « M23 » a menacé de mort un journaliste de Goma sans citer son nom. Le journaliste Thomas Kubuya pense que les menaces pourraient être dirigées vers lui, pour avoir diffusé des informations sur Facebook.

Muhindo Nzangi a été condamné à trois ans d’emprisonnement pour avoir discuté de la crise concernant le M23 sur la radio.

Journaliste en danger (JED) prend acte de la réouverture de la Radio Télévision ya Lisano, mais demande également la libération de Simplexe Musangu, le Directeur Général de la radio.

François Kiyana a été relaxé sans condition, jeudi 15 août 2013, après avoir passé 48 heures de détention dans un cachot de la police nationale congolaise.

Journaliste en danger s’insurge contre l’arrestation d’un journaliste à Shabunda, localité située à 350 Kms de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, par un groupe d’éléments de la police nationale congolaise.

À l’occasion de la célébration de la journée nationale dédiée à la presse, Journaliste en danger tient à attirer l’attention des autorités congolaises sur des obstacles qui empêchent les médias congolais de jouer leur rôle de « chien de garde ».

Blaise Bahisha, directeur de Radio Sauti ya Rutchuru, a été remise en liberté le 6 juin 2013. Il a été arrêté par la police nationale congolaise le 17 avril 2013 et accusé d’espionnage au profit des rebelles du M23.

Depuis le 20 mai 2013, les combats entre les rebelles du M23 et les forces régulières congolaises se sont intensifiés à proximité de la ville de Goma. Le comportement des éléments du M23 placent en situation de danger de nombreux journalistes et fragilisent la circulation d’une information indépendante et plurielle.

Peu avant sa disparition, le journaliste Guylain Chandjaro était tabassé dans un bar par un inconnu lui reprochant des propos tenus dans une de ses émissions, intitulée « Hewa Bora » et diffusée sur le Radiocanal Révélation.

Blaise Bahisha a été arrêté par la police nationale congolaise le 17 avril 2013 à Goma. Il est accusé de « participation à un mouvement insurrectionnel. » Blaise Bahisha s’est exilé à Goma, le 30 mars 2013, après avoir été menacé de mort par les membres du M23 dans la ville de Rutchuru.

Interrogé par Reporters sans frontières, le journaliste Nicaise Kibel Bel’Oka a confié : « La loi congolaise sur la diffamation ne protège pas la presse, elle protège les plus forts, ceux qui ont de l’argent et du pouvoir ».

Neuf stations de radio et télévisions privées émettant à Kinshasa ont vu leurs licences d’exploitation retirées pour non- payement de la redevance annuelle qui s’élèverait à 24.000 dollars américains par organe.