Reporters sans frontières (RSF)

RSF condamne les nombreux cas d’agressions de journalistes par les forces de l’ordre libanaises ces dernières semaines, lors des rassemblements populaires dénonçant l’inaction du gouvernement face à la crise des déchets.

Menaces, arrestations arbitraires, saisies de matériel, directives hiérarchiques sur les journalistes : qu’ils soient publics, d’opposition ou indépendants, les médias et journalistes congolais subissent tous le poids des pressions politiques.

Le 16 août, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, menaçait de tuer des journalistes. Trois jours plus tard, le reporter Peter Moi a été abattu dans la capitale, Juba.

Reporters sans frontières s’inquiète du saccage des locaux de la télévision et radio malgache Viva à Fianarantsoa, le 8 août 2015. Cette antenne de la station de télévision et radio Viva est la propriété d’Andry Rajoelina, ex-président de la transition.

Reporters sans frontières s’inquiète de la disparition depuis deux semaines du journaliste Chérif Diallo de la chaîne Espace TV, à Conakry.

Le directeur de la radio privée Teranga FM est accusé d’intention séditieuse pour avoir distribué à deux femmes le 16 juillet des photos représentant un pistolet pointé vers le président Yahya Jammeh avec son téléphone portable.

Face aux actes de violence et d’intimidation impunis qui entretiennent un climat d’insécurité pour les journalistes pakistanais, ces derniers sont obligés de fuir. Le gouvernement, s’il faillit à sa promesse de protéger les acteurs de l’information, est parfois même à l’origine de ces exactions.

Un directeur de publication et un journaliste étaient convoqués à la gendarmerie à Dakar et questionné plusieurs heures. Il leur est reproché d’avoir publié des informations concernant le déploiement des troupes sénégalaises en soutien des opérations au Yémen.