Le Plan des Nations Unies est très détaillé, mais pour commencer, nous avons relevé cinq éléments que tout le monde doit connaître à propos du plan, ainsi que des instantanés du climat dans lequel baignent les médias dans quatre des pays où le plan sera mis en œuvre en premier : l'Irak, le Népal, le Pakistan et le Soudan du Sud.
Lorsqu’un problème est mondial, il nécessite une solution mondiale. Le nombre et l’ampleur des attaques contre les journalistes et les travailleurs des médias dans le monde, associés à l’impuissance à enquêter sur les crimes commis contre eux et à traîner les responsables devant les tribunaux, contribuent au degré inacceptable de risques personnels que les journalistes et autres travailleurs des médias continuent de courir du simple fait d’exercer leur droit à la libre expression. En réponse, les Nations Unies ont mis au point une approche appelée Plan d’Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.
Ce plan est très détaillé, et vaut certainement une lecture attentive – mais pour commencer, nous avons relevé cinq éléments que tout le monde doit connaître à propos du plan, ainsi que des instantanés du climat dans lequel baignent les médias et la libre expression dans quatre des pays où le plan sera mis en œuvre en premier : l’Irak, le Népal, le Pakistan et le Soudan du Sud.
1. Qu’est-ce que le Plan d’Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité ?
Le plan est un ensemble d’objectifs, de principes et d’actions élaborés par les États membres de l’UNESCO et approuvé le 12 avril 2012 par le Conseil des chefs de secrétariat de l’ONU, afin de s’attaquer directement aux problèmes que sont la sécurité des journalistes et l’impunité.
2. Qu’est-ce que ce plan est-il censé réaliser ?
Le plan est conçu pour préserver le droit fondamental à la liberté d’expression, qui assure que les citoyens sont bien informés et capables de participer activement à la vie de la société. Il vise cet objectif par la création d’un environnement libre et sûr pour les journalistes et les travailleurs des médias, y compris les producteurs des médias sociaux, de deux manières : en instaurant des mécanismes conçus pour réduire le danger – autant dans les situations de conflit que de non-conflit – et en renforçant les mécanismes juridiques disponibles aux échelons national, régional et mondial, qui soutiennent le droit à la liberté d’expression et d’information.
3. Qui participe à la mise en œuvre du plan ?
Le problème sévit à de nombreux niveaux, la solution doit donc s’appliquer à de nombreux niveaux. Le plan est conçu pour inclure tous les intervenants. Il incorpore des rôles pour les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les universitaires, les médias et autres qui travaillent aux niveaux mondial, régional, national et local, et sa réussite dépendra de la pleine participation de tous.
4. Pouvez-vous indiquer quelques-unes des actions prévues ?
• Sensibiliser davantage les citoyens aux conséquences lorsque les journalistes voient leur droit à la libre expression être limité.
• Aider les gouvernements à élaborer des lois afin de préserver la sécurité des journalistes.
• Offrir aux journalistes des cours de formation.
• Instaurer des mécanismes de réponse d’urgence en temps réel.
• Rehausser la sécurité des journalistes dans les zones de conflit.
• Sensibiliser les États membres, les journalistes, les propriétaires de médias, les décideurs, les entreprises de presse, les rédacteurs et les journalistes aux dangers croissants et aux menaces qui apparaissent pour les professionnels des médias et les acteurs situés hors du cercle de l’État.
5. Où le plan sera-t-il mis en œuvre ?
Dans sa phase initiale, le plan sera mis en œuvre en Irak, au Népal, au Pakistan et au Soudan du Sud. Certains pays d’Amérique latine comme le Mexique et le Honduras sont également envisagés.
Sources: Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Freedom Forum, Human Rights Watch, International Media Support (IMS), Observatoire des libertés journalistiques en Irak (JFO), Fondation de la presse du Pakistan (PPF), UNESCO
La lettre
À Pervez Rashid, Ministre de l’Information et de la Radiodiffusion du Pakistan
Au Premier ministre Nouri al-Maliki d’Irak
Au Premier ministre Khil Raj Regmi du Népal
À M. Mustafa Biong Majak Koul, Directeur général de l’Information du Sud-Soudan
Le 11 novembre 2013
Excellences,
Tandis que nous nous apprêtons à souligner la Journée internationale contre l’impunité, le 23 novembre, nous souhaitons attirer votre attention sur le plan des Nations Unies destiné à protéger les journalistes et à combattre l’impunité, et vous demander de le mettre en œuvre dans votre pays. Dans sa phase initiale, le plan sera mis en œuvre en Irak, au Népal, au Pakistan et au Soudan du Sud.
Le nombre et l’ampleur des attaques contre les journalistes et les travailleurs des médias dans le monde, associés à l’impuissance à enquêter sur les crimes commis contre eux et à traîner les responsables devant les tribunaux, contribuent au degré inacceptable de risques personnels que les journalistes et autres travailleurs des médias continuent de courir du simple fait d’exercer leur droit à la libre expression. En réponse, les Nations Unies ont mis au point une approche appelée Plan d’Action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.
Le plan est un ensemble d’objectifs, de principes et d’actions élaborés par les États membres de l’UNESCO et approuvé le 12 avril 2012 par le Conseil des chefs de secrétariat de l’ONU, afin de s’attaquer directement aux problèmes que sont la sécurité des journalistes et l’impunité.
Le plan est conçu pour préserver le droit fondamental à la liberté d’expression, qui assure que les citoyens sont bien informés et capables de participer activement à la vie de la société. Il vise cet objectif par la création d’un environnement libre et sûr pour les journalistes et les travailleurs des médias, y compris les producteurs des médias sociaux, de deux manières : en instaurant des mécanismes conçus pour réduire le danger – autant dans les situations de conflit que de non-conflit – et en renforçant les mécanismes juridiques disponibles aux échelons national, régional et mondial, qui soutiennent le droit à la liberté d’expression et d’information.
Le problème sévit à de nombreux niveaux, la solution doit donc s’appliquer à de nombreux niveaux. Le plan est conçu pour inclure tous les intervenants. Il incorpore des rôles pour les gouvernements, les organisations non gouvernementales, les universitaires, les médias et autres qui travaillent aux niveaux mondial, régional, national et local, et sa réussite dépendra de la pleine participation de tous.
Veuillez nous aider en mettant en œuvre les aspects pertinents du plan qui suivent :
• Sensibiliser davantage les citoyens aux conséquences lorsque les journalistes voient leur droit à la libre expression être limité.
• Aider les gouvernements à élaborer des lois afin de préserver la sécurité des journalistes.
• Offrir aux journalistes des cours de formation.
• Instaurer des mécanismes de réponse d’urgence en temps réel.
• Rehausser la sécurité des journalistes dans les zones de conflit.
• Sensibiliser les États membres, les journalistes, les propriétaires de médias, les décideurs, les entreprises de presse, les rédacteurs et les journalistes aux dangers croissants et aux menaces qui apparaissent pour les professionnels des médias et les acteurs situés hors du cercle de l’État.
Nous vous remercions de votre attention et espérons avoir bientôt une réponse de votre part.