reelance de 29 ans, Ali Mustafa a été tué dans l’explosion d’un baril d’explosifs, lâché par l’armée régulière syrienne alors qu’il prenait des photos des massacres.
Reporters sans frontières a appris avec émoi la mort du photographe canadien Ali Mustafa, le 9 mars 2014 dans le quartier d’Al- Hadariyeh, à Alep. Freelance de 29 ans, il a été tué dans l’explosion d’un baril d’explosifs, lâché par l’armée régulière syrienne alors qu’il prenait des photos des massacres, avec sept autres personnes.
Ali Mustafa était venu en Syrie pour raconter le calvaire des habitants de la ville d’Alep, en proie au largage par avion de barils bourrés d’explosifs.
Né à Toronto de parents immigrés d’origine pakistanaise et portugaise, il couvrait le Moyen-Orient depuis plusieurs années, suivant de près les révoltes arabes depuis 2011. Un hommage lui a été rendu dimanche soir à Toronto.
Reporters sans frontières rappelle qu’Ali Mustafa est le neuvième journaliste étranger tué en Syrie depuis mars 2011. Au cours des trois dernières années, 28 professionnels de l’information et plus d’une centaine de citoyens-journalistes syriens ont trouvé la mort dans l’exercice de leurs fonctions. La Syrie figure à la 177e place (sur 180) dans le classement 2014 de la liberté de la presse.