(RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de RSF daté du 24 octobre 2002 : Reporters sans frontières et le réseau Damoclès s’interrogent sur des manipulations dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Une enquête indépendante menée par Reporters sans frontières et le réseau Damoclès remet gravement en cause les principaux témoignages à charge contre Juan […]
(RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de RSF daté du 24 octobre 2002 :
Reporters sans frontières et le réseau Damoclès s’interrogent sur des manipulations dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste
Une enquête indépendante menée par Reporters sans frontières et le réseau Damoclès remet gravement en cause les principaux témoignages à charge contre Juan Pablo Ortiz Agudelo et Edilberto Antonio Sierra Ayala. Ces derniers, actuellement détenus, sont les deux principaux suspects dans l’assassinat, le 13 août 1999 à Bogotá, de Jaime Garzon, journaliste et humoriste de la station Radionet et de la chaîne Caracol TV.
En effet, quatre témoins à charge, dont les déclarations ont été décisives dans la décision du juge d’instruction d’inculper Juan Pablo Ortiz Agudelo et Edilberto Antonio Sierra Ayala, ne sont pas crédibles. Alors que les premières dépositions de ces témoins ont toutes été fournies aux enquêteurs par le Departamento Administrativo de Seguridad (Département administratif de sécurité, DAS), service de renseignement placé sous l’autorité du président de la République, la remise en cause de leurs témoignages conduit à s’interroger sur la possible volonté de ce service de dévier le cours de l’enquête.
L’intégralité du communiqué de presse de Reporters sans frontières est disponible sur le site : www.rsf.org.