(RSF/IFEX) – RSF déplore et condamne le rejet par la Cour de cassation de Tunis, le 12 juillet 2003, du pourvoi en cassation introduit par l’avocat de Zouhair Yahyaoui, Abdelwaheb Matar. Après le rejet de ce pourvoi, Yahyaoui a épuisé tous les recours dont il disposait. Seule une grâce présidentielle pourrait lui permettre de recouvrer […]
(RSF/IFEX) – RSF déplore et condamne le rejet par la Cour de cassation de Tunis, le 12 juillet 2003, du pourvoi en cassation introduit par l’avocat de Zouhair Yahyaoui, Abdelwaheb Matar. Après le rejet de ce pourvoi, Yahyaoui a épuisé tous les recours dont il disposait. Seule une grâce présidentielle pourrait lui permettre de recouvrer sa liberté.
« Nous condamnons la ligne dure maintenue par la justice tunisienne à l’égard de ce cyberdissident, dont le seul crime est d’avoir osé dénoncer le régime totalitaire du président Ben Ali », a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF. L’organisation demande au président de la République tunisienne Zine El Abidine Ben Ali de prononcer dans les meilleurs délais la grâce de Yahyaoui. Après plusieurs grèves de la faim, Yahyaoui se trouve très affaibli.
Le jeune cyberdissident, arrêté le 4 juin 2002, a été condamné le 10 juillet 2002 à deux ans de prison, pour diffusion de fausses nouvelles et utilisation frauduleuse de lignes de connexion sur Internet.
Yahyaoui avait été récompensé en juin 2003 du premier prix Cyberliberté, décerné par RSF.