(RSF/IFEX) – D’après une « source de bonne foi » citée par l’Agence France-Presse (AFP) le 24 juillet 2003, Ali Astamirov, correspondant de l’agence en Ingouchie, « est en vie et se trouve en Tchétchénie ». Mais l’enquête criminelle ouverte à Nazran le 6 juillet n’a, trois semaines après les faits, toujours pas permis d’identifier les ravisseurs, ou de […]
(RSF/IFEX) – D’après une « source de bonne foi » citée par l’Agence France-Presse (AFP) le 24 juillet 2003, Ali Astamirov, correspondant de l’agence en Ingouchie, « est en vie et se trouve en Tchétchénie ». Mais l’enquête criminelle ouverte à Nazran le 6 juillet n’a, trois semaines après les faits, toujours pas permis d’identifier les ravisseurs, ou de connaître leurs motivations et aucune demande de rançon n’a été transmise à la famille du journaliste ou à l’AFP.
RSF exprime sa vive inquiétude et demande aux autorités en charge de l’enquête de redoubler leurs efforts afin de retrouver la trace du journaliste et de permettre sa libération dans des conditions qui ne mettent pas en danger sa sécurité.
Selon l’AFP, Astamirov a été enlevé de force, le 4 juillet dernier, à Nazran (Ingouchie), par trois hommes armés, dont deux masqués, selon des confrères témoins de la scène. Le journaliste a été menacé avec une arme et poussé dans une voiture blanche sans plaque d’immatriculation.
Astamirov, agé de 34 ans, de nationalité tchétchène, collaborait avec l’AFP depuis plus d’un an, et couvrait les événements en Ingouchie et en Tchétchénie. Ces derniers mois, il avait reçu plusieurs appels téléphoniques anonymes le menaçant et avait déménagé, craignant pour sa sécurité.