(RSF/IFEX) – RSF demande aux autorités marocaines de ne plus prononcer de peines de prison à l’encontre des journalistes accusés de diffamation, comme ce fut le cas, le 1er juin 2004, pour Anas Tadili, directeur de l’hebdomadaire « Akhbar al-Ousbouaâ », condamné à six mois de prison ferme. Tadili, sous les verrous à la prison de Salé […]
(RSF/IFEX) – RSF demande aux autorités marocaines de ne plus prononcer de peines de prison à l’encontre des journalistes accusés de diffamation, comme ce fut le cas, le 1er juin 2004, pour Anas Tadili, directeur de l’hebdomadaire « Akhbar al-Ousbouaâ », condamné à six mois de prison ferme. Tadili, sous les verrous à la prison de Salé depuis le 15 avril dernier, a par ailleurs été condamné à 10 mois de prison ferme et sera jugé pour une autre affaire de diffamation le 15 juin.
« Nous dénonçons fermement le recours à l’emprisonnement dans les cas de diffamation. Il existe d’autres mesures susceptibles de sanctionner un article, comme le paiement d’une amende raisonnable. Ainsi, nous protestons contre le verdict prononcé le 1er juin à l’encontre d’Anas Tadili et le harcèlement judiciaire dont il est victime », a déclaré l’organisation.
Tadili, poursuivi pour « diffamation, dénigrement d’une personnalité gouvernementale et diffusion d’une fausse nouvelle », a été condamné par le tribunal de première instance de Rabat à six mois de prison ferme, le 1er juin.