(RSF/IFEX) – Les locaux de la radio privée Atlántica a été partiellement soufflée, dans la nuit du 18 décembre à Santa Cruz (Est), par une bombe qui n’a fait aucune victime. La charge de dynamite a creusé un cratère important et a endommagé la partie externe du bâtiment. Les studios sont situés dans la résidence […]
(RSF/IFEX) – Les locaux de la radio privée Atlántica a été partiellement soufflée, dans la nuit du 18 décembre à Santa Cruz (Est), par une bombe qui n’a fait aucune victime. La charge de dynamite a creusé un cratère important et a endommagé la partie externe du bâtiment. Les studios sont situés dans la résidence du propriétaire, le sénateur Guido Guardia. Celui-ci a été directement menacé de mort par les auteurs de l’attentat dans une note retrouvée à proximité de l’emplacement de la bombe.
Élu en 2006 en tant que membre du parti présidentiel, le Movimiento al Socialismo (Movimiento al Socialismo, MAS), Guardia en est devenu l’un des principaux opposants, faisant activement campagne à travers sa radio contre la nouvelle Constitution qui doit être soumise à référendum le 25 janvier 2009. Le sénateur a publiquement accusé Alfredo Rada et Juan Ramón Quintana, respectivement ministres de l’Intérieur et de la Présidence, d’être les commanditaires de cette attaque, affirmant qu' »ils ne [le] feront pas quitter le Sénat, ni le pays ».
« Si la colère du sénateur Guardia est légitime, les accusations qu’il porte contre le gouvernement ne sont pas de nature à apaiser un climat politique très tendu et préjudiciable à la presse. Il importe dans l’immédiat que toute la lumière soit faite sur cet attentat, et que les autorités compétentes, tant nationales que régionales, se mobilisent ensemble dans ce but », a déclaré Reporters sans frontières.