(RSF/IFEX) – Une équipe de la principale chaîne de télévision publique Venezolana de Televisión (VTV) a été agressée par des militants d’opposition le 19 mars 2009 à Maracaibo, capitale de l’État de Zulia (Nord-Ouest). Ces incidents se sont produits lors d’une manifestation de soutien au maire de la ville Manuel Rosales, adversaire de président Hugo […]
(RSF/IFEX) – Une équipe de la principale chaîne de télévision publique Venezolana de Televisión (VTV) a été agressée par des militants d’opposition le 19 mars 2009 à Maracaibo, capitale de l’État de Zulia (Nord-Ouest). Ces incidents se sont produits lors d’une manifestation de soutien au maire de la ville Manuel Rosales, adversaire de président Hugo Chávez lors de la dernière élection présidentielle de 2006, accusé par le pouvoir de « corruption » et sous le coup d’un mandat d’arrêt. Cette procédure est dénoncée par l’opposition comme une manoeuvre de représailles politiques. Le 20 mars à Miranda (État de Zulia), des journalistes des chaînes publiques Vive TV et VTV et de Radio Nacional de Venezuela (RNV) se sont vu interdire l’accès à l’hôpital géré par le gouvernement régional, issu de l’opposition.
Tout comme le Collège des journalistes de l’État de Zulia, Reporters sans frontières demande que les journalistes ne soient pas pris pour cibles en fonction de leur appartenance à tel ou tel média. L’organisation craint pour leur sécurité, dans un contexte de regain de polarisation politique. La responsabilité des autorités est engagée, qu’il s’agisse du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux quelle que soit leur tendance.