Ali Taha et Ali Ahmed ont été arrêtés par les forces de sécurité le 2 janvier 2010 dans le quartier de Sayda Zainab dans la banlieue de Damas.
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières exprime son soulagement suite à la libération, le 7 février 2010, du journaliste Ali Taha après 36 jours de détention. Le cameraman Ali Ahmed a été libéré quelques jours plus tard.
« Cette libération est une bonne nouvelle. Toutefois, nous condamnons le fait que les autorités syriennes aient maintenu en détention ces deux journalistes pendant plus d’un mois, et ce sans aucune charge à leur encontre. Ali Taha n’a aucun lien avec la politique, ses articles ne traitent que de problèmes sociaux », a estimé l’organisation.
Ali Taha a déclaré à Reporters sans frontières qu’il n’avait fait l’objet d’aucun mauvais traitement au cours de sa détention, soulignant toutefois ne pas avoir pu voir un avocat. Il exprime sa joie en reprenant un proverbe arabe: « Celui qui n’a pas enduré les chaînes, ne connaît pas la liberté ».
Ali Taha et Ali Ahmed ont été arrêtés par les forces de sécurité, le 2 janvier 2010, dans le quartier de Sayda Zainab dans la banlieue de Damas. Ali Taha travaille pour le magazine « Saïdati » et la chaîne de télévision Rotana depuis de nombreuses années. Ali Ahmed, quant à lui, est cameraman pour cette même chaîne.