(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 21 janvier 2003 : Pour les journalistes, la liberté de la presse et la transparence gouvernementale sont vitales pour le développement mondial La Fédération internationale des journalistes demande aujourd’hui aux grands chefs d’entreprise internationaux et aux personnes défendant la justice sociale de mettre […]
(FIJ/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FIJ daté du 21 janvier 2003 :
Pour les journalistes, la liberté de la presse et la transparence gouvernementale sont vitales pour le développement mondial
La Fédération internationale des journalistes demande aujourd’hui aux grands chefs d’entreprise internationaux et aux personnes défendant la justice sociale de mettre la liberté de la presse, la transparence gouvernementale et l’indépendance éditoriale à l’ordre du jour afin de combattre la crise mondiale dans le domaine de la pauvreté et du développement.
« La liberté de l’information, l’indépendance éditoriale et la transparence gouvernementale sont indispensables à l’édification d’un ordre mondial sur les principes de la démocratie, de l’équité et de la justice sociale », estime la FIJ dans une déclaration au Forum économique mondial de Davos (Suisse) et au Forum social mondial de Porto Alegre (Brésil) qui s’ouvrent tous les deux à la fin de cette semaine.
« Un débat éclairé est l’essence même des démocraties. En son absence, les citoyens et les décideurs politiques sont impuissants, vu que les outils de base pour une participation et une représentation éclairées leur font défaut », déclare la FIJ. Faisant suite à son récent rapport sur les 70 journalistes et travailleurs du secteur des médias tués dans le monde en
2002, la FIJ demande également que l’on agisse au niveau international pour « freiner les interférences gouvernementales » dans les médias.
La FIJ met également en garde contre des standards en baisse dans les médias et déclare qu’il faut agir pour construire des réseaux d’information qui inspirent la confiance au public. Les conditions sociales des travailleurs du secteur des médias et des journalistes sont également mises en exergue dans un appel spécifique à des règlements internationaux pour limiter la concentration des médias aux mains de propriétaires privés.
« Les organisations de médias doivent travailler et être capables de travailler en offrant les critères les plus élevés de confiance, de qualité et de respects des droits de l’homme », déclare la FIJ, qui souhaite une volonté mondiale de créer des médias diversifiés et pluralistes permettant l’accès et la diffusion au plus grand nombre « afin que toute personne, où qu’elle soit, ait accès à des sources d’information précises et impartiales. »
« Si l’on veut que la mondialisation soit un succès, il faut un respect généralisé des droits de l’homme », déclare la FIJ, le plus important groupement de journalistes au monde, qui pense que les groupes de médias internationaux doivent ouvrir la voie. « Les groupes internationaux, et en particulier les grands groupes très actifs dans l’économie de l’industrie des médias internationaux, doivent respecter les droits de l’homme dans tous les accords de commerce et promouvoir les droits sociaux et le dialogue au sein de leurs entreprises. »