Le séisme aura souligné l'importance du rôle humanitaire des médias, non seulement comme supports d'information, mais comme vecteurs de mobilisation et de lien social, note RSF.
(RSF/IFEX) – Le 11 janvier 2011 – Haïti s’apprête à faire mémoire, ce 12 janvier 2011, autour des ces « 35 secondes » qui ont dévasté Port-au-Prince et ses environs il y a un an, et provoqué la mort de près de 300 000 personnes. Aujourd’hui, la reconstruction tient encore du souhait – ou de la prière – qui contraste avec la mobilisation de la communauté internationale au moment de la catastrophe et la présence massive des ONG.
Projeté à la date anniversaire sur le site de Radio France internationale (RFI) avec le soutien de Reporters sans frontières, le web-documentaire « Goudou Goudou, les voix oubliées de la reconstruction » de Benoît Cassegrain et Giordano Cossu, respectivement réalisateur et coauteur du projet issus du collectif multimédia Solidar’IT, décline la tragédie haïtienne à travers l’expérience de cinq jeunes journalistes de radio. L’un d’eux dresse ce constat : « Un an après, c’est comme si le séisme avait eu lieu hier ».
Voir la bande-annonce : http://www.dailymotion.com/video/xfkb48_goudou-goudou-les-voix-ignorees-de-la-reconstruction-haiti_travel
Le séisme haïtien aura souligné l’importance du rôle des médias dans un contexte de catastrophe humanitaire. Non seulement comme supports d’information, mais comme vecteurs de mobilisation et de lien social. En témoignent les exemples des radios Signal FM – seule « survivante » immédiate des 35 secondes ou de Caraïbes FM, réinstallée à même la rue au plus près de ses auditeurs juste après le tremblement de terre. La coalition des dix-sept radios de Petit-Gôave (Ouest) autour de programmes spécialement dédiés au séisme en fournit une autre illustration.
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