L'AMARC salue la réponse rapide des radios communautaires au récent tremblement de terre.
(AMARC/IFEX) – Montréal, le 6 mars 2010 – L’association mondiale des radiodiffusurs communautaires (AMARC) salue la réponse rapide des radios communautaires chiliennes devant le tremeblement de terre récent au Chili, et appelle le nouveau gouvernement chilien d’accélérer l’adoption de la législation qui facilitera la radiodiffusion communautaire.
Les radios communautaires ont démontré leur rôle essentiel dans la réponse humanitaire face au tremblement de terre et tsunami qui ont frappé le Chili le 27 février 2010. Près de 100 radios locales se trouvent dans la région fortement affectée par le désastre. La plupart d’entre elles ont continué leurs radiodiffusion malgré qu’elles se comptaient parmi les radios affectés.
À peine quatre jours après le désastre, une émission quotidienne spéciale a été radiodiffusée, « Les nouvelles citoyennes », une initiative commune de la Radio Juan Gómez Millas, Radio Tierra, La Radioneta et ECO Comunicaciones, en collaboration avec Radio Placeres, Radio El Encuentro, Radio la Ventana et des journalistes sur le terrain dans les régions les plus dévastées.
L’émission rassemble des nouvelles et des analyses pour informer les citoyens des réponses au désastre et comment aider les plus affectés.
Malgré leur rôle de premier plan dans la réponse humanitaire au désastre, la majorité des radios communautaires au Chili fonctionnent à une puissance réduite en attente de la conformation de la loi sur les radios communautaires qui se trouve présentement devant la cour constitutionnelle. La nouvelle législation, malgré ses faiblesses, établit néanmoins des garanties pour des services de radiodiffusion de la société civile et fixe des standards de base qui respectent le droit à la communication.
L’AMARC appelle le nouveau gouvernment de Sebastian Piñera à accélerer la promulgation de la loi qui facilite, protège et contribue à la radiodiffusion communautaire. En même temps nous appelons à remplacer la menace de peine de prison et de saisie d’équipements inscrite dans la loi de 1982 sur les télécommunications par un cadre réglementaire de radiodiffusion en conformité avec un système démocratique et les standards internationaux de liberté d’expression.