(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières appelle les autorités à la plus grande vigilance après l’attentat par balles qui a endommagé la rédaction de l’hebdomadaire « Dicho y Hecho », le 11 mai 2008 à Bejuma (État de Carabobo, Centre-Nord). L’attaque n’a heureusement pas fait de victimes. « Nous craignons que cet attentat ne constitue un prélude à des […]
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières appelle les autorités à la plus grande vigilance après l’attentat par balles qui a endommagé la rédaction de l’hebdomadaire « Dicho y Hecho », le 11 mai 2008 à Bejuma (État de Carabobo, Centre-Nord). L’attaque n’a heureusement pas fait de victimes.
« Nous craignons que cet attentat ne constitue un prélude à des attaques plus graves encore, mettant en danger l’intégrité physique des employés de ‘Dicho y Hecho’. Nous espérons que l’enquête menée par les autorités régionales donnera des résultats rapides, et qu’elle tiendra compte des affaires sensibles auxquelles le journal a dernièrement consacré ses colonnes. Nous suggérons également qu’un dispositif de sécurité soit mis en place à l’attention des journalistes concernés », a déclaré Reporters sans frontières.
Au petit matin du 11 mai, la façade des locaux de « Dicho y Hecho » a été criblée de balles par des inconnus. La police a relevé environ une dizaine d’impacts de projectiles. Les coups de feu ont également endommagé l’intérieur de la rédaction, dont les employés étaient absents à cette heure.
Ximena Escobar, la directrice de l’hebdomadaire, a témoigné de la volonté des journalistes de ne pas céder à ce genre d’intimidations: « On veut nous faire peur, mais nous ne nous tairons pas. » Fondé en 2002, « Dicho y Hecho » a récemment publié des enquêtes sur des affaires de corruption à Bejuma.