Depuis 23 ans, avec l'arrivée au pouvoir de Ben Ali, les Tunisiens ont vu se dégrader l'état de leur liberté d'expression de façon régulière.
(OLPEC/IFEX) – Tunis le 3 mai 2010 – C’est dans le deuil que les journalistes tunisiens célèbrent cette année la journée de la liberté de la presse. Alors que la Tunisie était l’un des premiers pays de la région à avoir connu un printemps médiatique les années 80, elle vit aujourd’hui une régression historique de l’état de la liberté de la presse.
Depuis 23 ans, avec l’arrivée au pouvoir de Ben Ali, année après année, les Tunisiens ont vu se dégrader l’état de leur liberté d’expression de façon régulière. Chaque jour qui passe voit s’envoler un pan de la marge de liberté qui leur restait. Une véritable guerre ouverte contre la liberté de la presse a été menée par les autorités.
A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, l’OLPEC constate que cette journée du 3 mai ne déroge pas à celles qui l’ont précédé et la Tunisie est encore en deuil de sa liberté.