Ali Anouzla, qui était détenu depuis le 17 septembre, reste toutefois inculpé pour "aide matérielle", "apologie" et "incitation au terrorisme" pour avoir publié un lien vers une vidéo d'AQMI.
Reporters sans frontières a appris avec soulagement la libération provisoire du journaliste marocain Ali Anouzla, le 25 octobre en fin de matinée, et demande l’abandon des charges qui pèsent toujours contre lui.
Contacté par Reporters sans frontières, l’avocat de Ali Anouzla, Me Hassan Semlali, s’est dit très heureux de la décision prise par le juge d’instruction de Rabat. “Ali ne méritait pas de passer une seule minute en prison, c’est un journaliste indépendant qui se bat tous les jours pour les droits de l’homme », a-t-il déclaré.
Le juge d’instruction avait cinq jours pour statuer sur la demande de libération provisoire déposée par Me Hassan Semlali le 22 octobre 2013. Anouzla a été libéré un peu avant 13h30, le 25 octobre.
Ali Anouzla, qui était détenu depuis le 17 septembre, reste toutefois inculpé pour « aide matérielle », « apologie » et « incitation au terrorisme » pour avoir publié un lien vers une vidéo d’AQMI. Il encourt de 10 à 30 ans de réclusion criminelle. La prochaine audience du journaliste devant le juge d’instruction est prévue pour le 30 octobre prochain.
Reporters sans frontières rappelle que les versions francophone et arabophone de Lakome.info sont bloquées au Maroc depuis le 17 octobre 2013.