Il est crucial que la nouvelle constitution de la Tunisie soit mise en conformité avec les normes internationales des droits humains et les obligations de ce pays au regard du droit international, ont déclaré quatre organisations de défense des droits humains.
Il est crucial que la nouvelle constitution de la Tunisie soit mise en conformité avec les normes internationales des droits humains et les obligations de ce pays au regard du droit international, ont déclaré le 24 juillet quatre organisations de défense des droits humains.
Al Bawsala, Amnesty International, Human Rights Watch et le Centre Carter, qui ont suivi indépendamment et dès son début le processus de rédaction de la constitution tunisienne, se sont associés pour mettre en lumière les principaux sujets de préoccupation de ce projet.
Une Commission des consensus actuellement en place à l’Assemblée nationale constituante (ANC) est chargée de parvenir à un consensus sur les principales questions litigieuses dans le projet de constitution, présenté au public le 1er juin 2013. Alors que l’Assemblée s’apprête à voter sur la constitution article par article, puis dans son intégralité, les travaux de la Commission, en amont de ce vote, seront décisifs. Dans le but de soutenir une transition vers une démocratie respectueuse des droits humains en Tunisie, les organisations demandent à la Commission des consensus et à l’ANC dans son ensemble de tenir compte des recommandations suivantes :