L’idée de créer un réseau mondial d’organisations de la liberté d’expression a été proposée pour la première fois en 1992, lorsque 12 organisations non gouvernementales se sont réunies à Montréal (Canada) pour discuter de la manière de coordonner leurs actions et d’éviter les doubles emplois. La réunion avait été organisée par le Comité canadien pour la protection des journalistes (aujourd’hui Journalistes canadiens pour la liberté d’expression).
La réunion a convenu d’établir un réseau d’organisations liées par un engagement commun de défendre et de promouvoir la liberté d’expression en tant que droit fondamental de l’Homme. Au fil des ans, le réseau de l’IFEX a consolidé sa structure, s’est engagé dans la sensibilisation dans le monde entier et a mis au point un programme de campagnes et de plaidoyer stratégiques.
Par exemple, en 2013, après de nombreuses pressions exercées par l’IFEX et ses membres, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré le 2 novembre la Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes. IFEX coordonne maintenant la campagne mondiale « Non à l’impunité » , qui travaille pour que les coupables de crimes contre la liberté d’expression aient à répondre de leurs actes.
Dans le cadre des efforts de l’IFEX pour travailler dans les espaces intergouvernementaux, IFEX est désormais une organisation de la société civile enregistrée auprès de l’Organisation des États américains (OEA), dispose du statut d’observateur auprès du Comité directeur du Conseil de l’Europe sur les médias et la société de l’information (CDMSI) et du statut participatif auprès du Conseil de l’Europe. Avoir accès à ces espaces signifie que le travail des membres de l’IFEX peut toucher et influencer d’importants organes décisionnels et rehausser le profil de nos organisations membres.