(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une version abrégée d’un rapport de RSF daté du 19 janvier 2009: RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL : REPORTERS SANS FRONTIÈRES EN APPELLE À LA RESPONSABILITÉ DES POLITIQUES ET DES MÉDIAS Le 25 janvier 2009, le peuple bolivien est appelé à ratifier par référendum la nouvelle Constitution souhaitée par le président Evo Morales Ayma dès […]
(RSF/IFEX) – Ci-dessous, une version abrégée d’un rapport de RSF daté du 19 janvier 2009:
RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL : REPORTERS SANS FRONTIÈRES EN APPELLE À LA RESPONSABILITÉ DES POLITIQUES ET DES MÉDIAS
Le 25 janvier 2009, le peuple bolivien est appelé à ratifier par référendum la nouvelle Constitution souhaitée par le président Evo Morales Ayma dès son accession à la présidence de la République, le 22 janvier 2006. Depuis l’installation, en août 2006, de l’Assemblée constituante chargée de l’élaborer, le principe même de cette nouvelle Loi fondamentale a contribué à nourrir un violente polarisation politique, dont les médias, publics comme privés, ainsi que leurs représentants, ont été à la fois les victimes et les acteurs.
L’intervention bienvenue de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), en septembre 2008, et le consensus obtenu un mois plus tard entre le gouvernement et le principal parti d’opposition (Podemos) ont partiellement freiné une crise politique dommageable pour la sécurité des journalistes et la liberté d’informer. Néanmoins, l’approbation d’une Constitution ne suffira ni à résoudre les antagonismes du passé ni à empêcher les dérives à venir. Dans le but de contribuer à la paix et à la sauvegarde des libertés publiques, Reporters sans frontières souhaite adresser la declaration suivante aux citoyens, aux dirigeants et aux médias.
Contre les médias de la haine
Organisation de défense de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, Reporters sans frontières considère qu’il est de son devoir de dénoncer l’utilisation des médias pour inciter au racisme, à la violence, voire au meurtre. C’est pourquoi l’organisation a condamné le comportement de Jorge Melgar Quete, arrêté le 13 octobre 2008 à Riberalta, dont les chroniques sur la chaîne régionale du Beni Canal 18 n’étaient que vociférations haineuses contre une population et un président démocratiquement élu, en raison de leurs origines indigènes. Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Jean-François Julliard, s’est indigné de tels propos dans une tribune publiée, le 21 octobre 2008, dans les quotidiens La Razón et La Prensa. C’est également pourquoi l’organisation a décidé de rendre publics sur son site Internet, à titre de mise en garde, des extraits de « Nuestra Palabra », autre tribune de haine qu’anime l’avocat Luis Arturo Mendivil sur la station dont il est propriétaire, Radio Oriental, à Santa Cruz. Ses « chroniques » glorifient en particulier la Unión Juvenil Cruceñista, un groupe radical à l’origine de multiples attaques contre des médias publics comme la chaîne Canal 7 ou le réseau radiophonique Red Patria Nueva, stigmatisés comme proches du gouvernement de La Paz.
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Pour lire le rapport intégral, cliquer ici: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30023