Pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, la FIJ a écrit aux ambassades des quatre pays avec le plus grand nombre de journalistes emprisonnés - Iran, Turquie, Erythrée et Chine.
Pour marquer la Journée mondiale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai 2013, la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a écrit aux ambassades à Bruxelles des quatre pays avec le plus grand nombre de journalistes emprisonnés pour réclamer leur libération.
Signées par président de la FIJ Jim Boumelha, les lettres ont été envoyées aux ambassades de la Chine, d’Iran, de la Turquie et de l’Erythrée, pour exprimer la préoccupation de la Fédération sur le manque de liberté de la presse dans ces pays, où des journalistes sont régulièrement arrêtés, en violation de leurs libertés fondamentales et leurs droits humains.
« Il s’agit des personnes qui sont détenues pour le simple fait remplir leur devoir professionnel en tant que journalistes pour informer le public », indique-t-il dans les lettres.
« Nous exhortons votre gouvernement pour mettre fin à ce climat de peur et d’intimidation contre des journalistes et à libérer des dizaines de journalistes, d’écrivains et de syndicalistes ».
La FIJ a également appelé ses affiliés à envoyer des lettres similaires aux ambassades de ces mêmes pays dans leurs régions, en signe d’unité et de solidarité.
Les lettres de la FIJ peuvent être imprimées à partir de ce lien.
Cette année, la FIJ a célébré la Journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème de la sécurité des journalistes et journalistes emprisonnés dans le monde. Cela reflète la préoccupation constante à cause du nombre de nos collègues qui croupissent dans les prisons de nombreux pays en raison de leur profession.
En Iran, selon l’Association des journalistes iraniens (AoIJ), affiliée à la FIJ, au moins 24 journalistes sont actuellement en prison, poursuivis pour « avoir enfreint les lois iraniennes ».
En Turquie, l’Union turque des journalistes et membre de la FIJ, estime qu’au moins 66 journalistes sont actuellement en prison, dans l’attente d’un procès en vertu du code pénal turc ou des lois anti-terroristes. Organisation européenne de la FIJ, la Fédération Européenne des Journalistes, mène une campagne avec le syndicat turc pour la libération de ces journalistes.
En Erythrée, selon des sources fiables, au moins 18 journalistes ont été détenus sans inculpation depuis que les autorités ont interdit les médias indépendants en Septembre 2001.
Et en Chine, plus de 30 journalistes seraient incarcérés en attendant leur procès pour avoir prétendument violé le code pénal chinois ou des lois anti-terroristes, selon les informations publiées en 2012.
Pour en savoir plus sur les activités effectuées par nos affiliés pour la Journée mondiale de liberté de la presse 2013, veuillez visiter notre page web.