Dans une lettre adressée au ministre équatorien de l’Intérieur, Francisco Huerta, RSF affirme être « très préoccupée à la suite de l’attentat dont a été victime Rafael Cuesta, de la chaîne de télévision Telecentro Televisión, et aux menaces reçues par Andrés Carrión et Gonzálo Ortiz Crespo, des chaînes Telesistema et Gamavisión ». L’organisation demande à Huerta « qu’une […]
Dans une lettre adressée au ministre équatorien de l’Intérieur, Francisco Huerta, RSF affirme être « très préoccupée à la suite de l’attentat dont a été victime Rafael Cuesta, de la chaîne de télévision Telecentro Televisión, et aux menaces reçues par Andrés Carrión et Gonzálo Ortiz Crespo, des chaînes Telesistema et Gamavisión ». L’organisation demande à Huerta « qu’une enquête soit ouverte sur (cet) attentat et sur (ces) menaces » et recommande également au ministre « de tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité des journalistes menacés. »
Le 16 février 2000, Cuesta, responsable de l’information sur la chaîne de télévision Telecentro Televisión, a été blessé par une lettre piégée reçue à son bureau. L’enveloppe, qui contenait une cassette video, a explosé lorsque le journaliste a tenté de l’ouvrir. L’expéditeur de la lettre, envoyée depuis Cuenca (capitale de la province d’Azuay), n’a pas été identifiée. Cuesta souffre de légères blessures au visage et aux mains.
Carrión et Ortiz Crespo recevraient, depuis la tentative de coup d’Etat du 21 janvier, des lettres de menaces d’une mystérieuse Armée de libération nationale (ALN), inconnue jusqu’alors. Le 17 février, des slogans s’en prenant aux deux journalistes et signés par l’ALN ont fait leur apparition sur les murs de Quito.