(FPJQ/CJFE/RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FPJQ, CJFE et RSF: La Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Journalistes canadiens pour la liberté d`expression et Reporters sans frontières ont demandé conjointement aux représentants des États présents au Sommet des Amériques, qui se tient à Québec du 20 au 22 avril, d’adopter les résolutions […]
(FPJQ/CJFE/RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de la FPJQ, CJFE et RSF:
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Journalistes canadiens pour la liberté d`expression et Reporters sans frontières ont demandé conjointement aux représentants des États présents au Sommet des Amériques, qui se tient à Québec du 20 au 22 avril, d’adopter les résolutions suivantes sur la liberté d’expression. Ces organismes travaillent ensemble à surveiller et à rapporter les éventuelles entraves à la liberté de la presse.
RÉSOLUTIONS
Les États participants au Sommet des Amériques à Québec entendent saisir l’occasion pour manifester leur ferme volonté de faire respecter la liberté de presse sur tout le continent. En conséquence, les États s’engagent à faire de la lutte contre l’impunité une priorité et à tout mettre en oeuvre pour que les cas de journalistes assassinés ne restent pas impunis. Ils rappellent que la Déclaration de principes sur la liberté d’expression approuvée par la Commission interaméricaine des droits de l’homme lors de sa 108e session, en octobre 2000, établit clairement qu’il « appartient aux États d’ouvrir des enquêtes [sur les assassinats de journalistes] et de sanctionner leurs auteurs ».
Les États s’engagent également à supprimer de leur législation nationale les peines de prison pour délits de presse, ce qui est conforme au texte adopté en janvier 2000 du rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression des Nations unies, qui stipule que « l’emprisonnement en tant que condamnation de l’expression pacifique d’une opinion constitue une violation grave des droits de l’homme ». L’article 11 de la Déclaration de principes sur la liberté d’expression précise que « les lois sur l’outrage portent atteinte à la liberté d’expression et au droit des citoyens à être informés ».
Pour s’assurer de la mise en oeuvre effective des ces engagements, les États demandent au rapporteur spécial pour la liberté d’expression de l’Organisation des États américains de produire dans un an un bilan des résultats obtenus sur la question. Ils s’engagent à lui accorder les moyens nécessaires.
En outre, même si dans certains pays des Amériques des journalistes sont tués, les États lancent un appel particulier à Cuba pour qu’il respecte la liberté d’opinion et la liberté d’expression et libère les personnes détenues en raison de leurs opinions comme le journaliste Bernardo Arévalo Padron.
Pour rejoindre le comité de surveillance de la liberté de presse téléphonez au +418 561 3443 jusqu’au 22 avril.