L'avant-projet de réforme du code pénal aurait sanctionné de deux à quatre ans de prison l'outrage au chef de l'État ou à tout autre représentant élu.
(RSF/IFEX) – Reporters sans frontières se félicite du retrait de l’agenda parlementaire, le 11 janvier 2011, de l’avant-projet de réforme du code pénal sanctionnant de deux à quatre ans de prison l’outrage au chef de l’État ou à tout autre représentant élu.
Président de l’Assemblée nationale et initiateur du texte, José Muñoz a expliqué à la presse : « En écoutant les différentes organisations de journalistes, nous avons décidé de l’abandonner [l’examen de l’avant-projet – ndlr]. »
Face au tollé au sein de la profession et aux nombreuses critiques internationales suscités par l’avant-projet de loi, le président Ricardo Martinelli avait finalement averti, le 9 janvier, qu’il y opposerait son veto en cas d’adoption par l’Assemblée.
Avec les représentants de la presse panaméenne, RSF salue cette victoire de la liberté d’expression.