(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre paraguayen de l’Intérieur, Julio Fanego, RSF a protesté contre l’agression dont a été victime Mauri Konig, journaliste brésilien, par des membres présumés de la police. Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation, a déploré cette agression et a précisé qu’il s’agissait d’une « grave atteinte à la liberté de […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre paraguayen de l’Intérieur, Julio Fanego, RSF a protesté contre l’agression dont a été victime Mauri Konig, journaliste brésilien, par des membres présumés de la police. Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation, a déploré cette agression et a précisé qu’il s’agissait d’une « grave atteinte à la liberté de la presse ». RSF a demandé au ministre de tout mettre en oeuvre pour que les agresseurs soient identifiés et punis. L’organisation a demandé à être tenue informée des développements de l’enquête.
Selon les informations recueillies par RSF, Konig, journaliste du quotidien brésilien « O Estado do Parana », a été frappé, le 19 décembre 2000, par trois policiers présumés dans la ville de San Alberto (à 100 km de Ciudad del Este). D’après le journaliste, l’un des agresseurs portait un uniforme, les deux autres étaient en civils. Les trois hommes l’ont frappé à coup de bâton et de chaîne. Konig enquêtait sur le recrutement forcé de jeunes brésiliens par la police paraguayenne. L’agression est survenue peu après que le journaliste avait pris des photos du commissariat de police de San Alberto. Les agresseurs ont également détruit la pellicule qui se trouvait dans son appareil photo.