(RSF/IFEX) – RSF demande à la justice de faire toute la lumière sur l’agression dont a été victime, le 17 septembre 2008, Allan Martell, producteur de la radio communautaire Radio Bálsamo ( http://balsamofm.blogspot.com ) à Zaragoza (departement de La Libertad, Ouest) agressé, le 17 septembre 2008, alors qu’il réalisait un documentaire sur le problème de […]
(RSF/IFEX) – RSF demande à la justice de faire toute la lumière sur l’agression dont a été victime, le 17 septembre 2008, Allan Martell, producteur de la radio communautaire Radio Bálsamo ( http://balsamofm.blogspot.com ) à Zaragoza (departement de La Libertad, Ouest) agressé, le 17 septembre 2008, alors qu’il réalisait un documentaire sur le problème de la distribution de l’eau à Huizucar, une municipalité proche de San Salvador. Robert Gúzman, membre de l’association de développement communal vision (ADESCOVI) à Huizucar, a également fait les frais de la violence des fonctionnaires.
Martell et Guzmán accompagnaient deux membres de l’Association communautaire unie pour l’eau et l’agriculture (ACUA) en reportage lorsqu’ils ont été pris à partie par des fonctionnaires municipaux. Ils voulaient filmer les difficultés des habitants de Huizucar, obligés de faire la queue tous les quatre jours en pleine nuit pour se réapprovisionner en eau. Les deux membres associatifs avaient annoncé leur présence par le biais de ADESCOVI. Ils filmaient depuis une dizaine de minutes à peine quand le maire de Huizucar, Moisés Amílcar Tamacas, leur a bloqué la route à bord de son véhicule. Un conseiller municipal, Julio Hernández, venu en renfort, a ensuite tenté d’arracher des mains de Guzmán la caméra avec laquelle il filmait. José Arias, procureur de la municipalité, est ensuite apparu armé d’un couteau avec lequel il a menacé Gúzman. Martell n’a pas eu le temps de filmer la scène que Arias a fondu sur lui et tenté de rompre sa caméra, obligeant le journaliste à arrêter son enregistrement. Une plainte a été déposée par le journaliste.
« Nous craignons que des lenteurs affectent l’enquête en raison des fonctions occupées par les agresseurs. La qualité de maire ou de procureur rend d’autant plus inadmissible ce genre d’atteinte à la liberté de la presse », a déclaré RSF.