(RSF/IFEX) – Un ancien membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, FARC), condamné à 12 ans de prison, qui avait témoigné contre le journaliste Freddy Muñoz, inculpé et détenu préventivement pour « rébellion et terrorisme » depuis le 19 novembre 2006, a finalement déclaré ne pas connaître celui-ci. Correspondant colombien de la […]
(RSF/IFEX) – Un ancien membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, FARC), condamné à 12 ans de prison, qui avait témoigné contre le journaliste Freddy Muñoz, inculpé et détenu préventivement pour « rébellion et terrorisme » depuis le 19 novembre 2006, a finalement déclaré ne pas connaître celui-ci.
Correspondant colombien de la chaîne internationale latino-américaine Telesur, Muñoz avait été arrêté à l’aéroport de Bogotá, à son retour de Caracas, siège du média. La justice colombienne lui reproche d’avoir participé à un attentat attribué aux FARC commis en 2002. Trois anciens combattants de la guérilla avaient témoigné à charge de façon imprécise et douteuse contre le journaliste. C’est l’un de ces derniers qui s’est finalement rétracté. Par ailleurs, une expertise médicale avait établi que les cicatrices portées par Muñoz n’étaient pas liées au maniement d’explosifs.
Reporters sans frontières constate encore une fois qu’aucune preuve sérieuse n’étaye l’accusation portée contre Freddy Muñoz. L’organisation demande la libération du journaliste.