(RSF/IFEX) – Edel José García Díaz a été libéré le 2 décembre 2004. C’était le troisième journaliste libéré dans la semaine du 29 novembre après Oscar Espinosa Chepe et Raúl Rivero. Tous ont bénéficié d’une « autorisation extra-pénale » pour raisons de santé. García Díaz souffre de problèmes digestifs, d’hypertension et de troubles visuels. Fondateur et directeur […]
(RSF/IFEX) – Edel José García Díaz a été libéré le 2 décembre 2004. C’était le troisième journaliste libéré dans la semaine du 29 novembre après Oscar Espinosa Chepe et Raúl Rivero. Tous ont bénéficié d’une « autorisation extra-pénale » pour raisons de santé. García Díaz souffre de problèmes digestifs, d’hypertension et de troubles visuels.
Fondateur et directeur de l’agence de presse indépendante Centro Norte del País, García Díaz avait été arrêté le 18 mars 2003 à son domicile de La Havane puis condamné à 15 ans de prison en vertu de la loi 88 sur la collaboration avec les Etats-Unis. On lui reproche d’avoir collaboré avec Radio Martí et avec des sites Internet basés en Floride, ainsi que d’avoir participé à la réalisation d’un bulletin de journalistes indépendants publié à Cuba, « Expresión Libre ». Deux journalistes dissidents reconnus qui se sont révélés être des agents de la Sécurité de l’Etat infiltrés ont témoigné à charge lors du procès.
Licencié en philologie, García Díaz, âgé de 59 ans, est un journaliste indépendant de longue date. En 1997, il avait déjà subi des pressions d’un officiel pour qu’il renonce à ses activités journalistiques.