(MFWA/IFEX) – La Fondation pour les Media de l’Afrique de l’Ouest (MFWA) est ravie qu’après une si longue attente pour l’adoption du Projet de loi portant sur l’accès à l’Information (RCA), il paraît qu’il y a de l’espoir à l’horizon comme il est à l’heure actuelle sous étude par le cabinet avant sa transmission éventuelle […]
(MFWA/IFEX) – La Fondation pour les Media de l’Afrique de l’Ouest (MFWA) est ravie qu’après une si longue attente pour l’adoption du Projet de loi portant sur l’accès à l’Information (RCA), il paraît qu’il y a de l’espoir à l’horizon comme il est à l’heure actuelle sous étude par le cabinet avant sa transmission éventuelle au parlement.
D’après la Ghana News Agency (GNA), le ministre adjoint de Justice, M. Ebo Barton Oduro, a déclaré « le moment de décréter cette loi, c’est maintenant » et que « le gouvernement est déterminé à passer cette Loi dans les plus brefs délais ». Le Ministre adjoint a indiqué que le gouvernement reconnaît le droit du peuple d’avoir accès à l’information comme une condition préalable essentielle à la réalisation d’une démocratie efficace et fonctionnelle comme stipulé dans l’Article 21 (1) (f) de la Constitution de 1992.
En tant que membre de la coalition RTI, la MFWA a exprimé son accord avec la déclaration du ministre, selon laquelle l’adoption de ce projet de Loi ne renforcera pas seulement les avantages acquis dans l’avancement de la démocratie mais aussi présentera-t-il le Ghana, de manière stratégique, comme un phare de la démocratie dans le continent africain.
La RTI encourage la responsabilité à travers la transparence et sa création est la manifestation la plus profonde de l’engagement national pour assurer l’opération d’une gouvernance ouverte. Au coeur de cet engagement est l’idée que rendre des comptes est dans l’intérêt et du gouvernement et du citoyen.
Tout en reconnaissant l’étude récente de la législation entamée par le commissaire du gouvernement, la MFWA voudrait souligner la nécessité d’assurer que lorsque le projet de loi est adopté, il conformera aux meilleures pratiques internationales. Ces normes incluent: la divulgation maximum, l’obligation de publier, la portée restreinte d’exception, de procédures d’accès facile ; de coûts pas excessifs ; de réunions ouvertes ; le principe primordial de divulgation ; la promotion de la gouvernance ouverte et la protection des informateurs.