Les résultats d'analyses ADN ont révélé, le 12 janvier 2012, que les ossements retrouvés à Issia ne sont pas ceux du journaliste franco-canadien Kieffer, disparu à Abidjan le 16 avril 2004.
(RSF/IFEX) – Le 13 janvier 2012 – « Nous apportons plus que jamais notre soutien à la famille de Guy-André, à nouveau plongée dans l’incertitude », a déclaré Reporters sans frontières alors que les résultats d’analyses ADN viennent de révéler, le 12 janvier 2012, que les ossements retrouvés la semaine dernière à Issia en Côte d’Ivoire ne sont pas ceux du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, disparu à Abidjan le 16 avril 2004.
« Nous sommes tous, proches, amis et collègues de Guy-André, déterminés à ce que la vérité éclate et que les auteurs de sa disparition soient identifiés puis traduits en justice. Partie civile au dossier, Reporters sans frontières appelle les autorités ivoiriennes et françaises à continuer ce travail de concert et demande au juge Ramaël de poursuivre ses efforts pour que justice soit rendue », a ajouté l’organisation.
« Cette nouvelle est un soulagement car elle me pousse à croire que Guy-André pourrait être en vie. Le combat se poursuit car le problème reste entier. Nous ne savons toujours pas ce qui est arrivé à mon mari. Mais je tiens à saluer les efforts constants du juge Ramaël, qui examine sans relâche toutes les pistes qui surgissent dans l’enquête et va jusqu’au bout de chaque nouvel indice », a déclaré son épouse, Osange Silou-Kieffer.
« Nous sommes plus mobilisés que jamais par cette annonce et apportons tout notre soutien au juge qui, depuis 2004, fournit des efforts considérables pour faire avancer l’enquête, dans des circonstances souvent difficiles. Petit à petit, nous avançons et nous approchons de la vérité », a ajouté Bernard Kieffer, frère du journaliste.