(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, RSF a protesté contre l’agression de Nadir Bensebaa, journaliste du quotidien « Le Matin », par un membre des forces anti-émeutes, à Tizi Ouzou (en Kabylie). Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé au ministre « d’ouvrir une enquête afin que l’agresseur soit identifié et […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, RSF a protesté contre l’agression de Nadir Bensebaa, journaliste du quotidien « Le Matin », par un membre des forces anti-émeutes, à Tizi Ouzou (en Kabylie). Robert Ménard, secrétaire général de RSF, a demandé au ministre « d’ouvrir une enquête afin que l’agresseur soit identifié et sanctionné dans les plus brefs délais ». « Il est du devoir des autorités de protéger les journalistes lors d’émeutes et non de les agresser », a-t-il ajouté.
Selon les informations recueillies par RSF, Bensebaa, du quotidien « Le Matin’, a été agressé, le 25 mai 2001, par un policier alors qu’il couvrait les émeutes à Tizi Ouzou. Selon le journaliste, le policier a cassé sa matraque sur son dos et l’a frappé à coups de pieds et de poings alors qu’il lui avait montré sa carte de presse. Toujours selon lui, les autres policiers qui ont assisté à la scène ne sont intervenus qu’une fois qu’il était à terre. Hospitalisé, Bensebaa a obtenu un arrêt de travail de cinq jours.
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