(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Youri Tchaïka, RSF a vivement dénoncé l’attentat qui a coûté la vie au journaliste russe Alexander Yefremov et à deux officiers russes au sud-est de la Tchétchénie. « Il s’agit d’un acte criminel qui menace tous les représentants de la presse dans le Nord Caucase. […]
(RSF/IFEX) – Dans une lettre adressée au ministre de la Justice, Youri Tchaïka, RSF a vivement dénoncé l’attentat qui a coûté la vie au journaliste russe Alexander Yefremov et à deux officiers russes au sud-est de la Tchétchénie. « Il s’agit d’un acte criminel qui menace tous les représentants de la presse dans le Nord Caucase. Nous vous demandons de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité des journalistes » a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de l’organisation. RSF a également demandé aux autorités russes d’être tenue informée des résultats de l’enquête, rappelant que le Nord Caucase est actuellement l’une des zones les plus dangereuses du monde pour les représentants de la presse. C’est le quatorzième journaliste tué depuis le premier conflit qui a ravagé cette république caucasienne en 1994.
Selon les informations recueillies par RSF, Yefremov et deux officiers russes ont été tués dans leur véhicule, suite à l’explosion une mine télécommandée, près du village de Kirov au sud-est de la Tchétchénie, le 12 mai 2000. Yefremov était journaliste au quotidien « Nache Vremia », basée à Tioumen (Sibérie).