Dans une lettre adressée au secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Le Kha Phieu, RSF a protesté contre l’interpellation et l’expulsion de Sylvaine Pasquier, journaliste de l’hebdomadaire français « L’Express ». La journaliste a été contrainte de quitter le pays. Selon le secrétaire général de l’organisation de défense de la liberté de la presse, Robert Ménard, cette […]
Dans une lettre adressée au secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Le Kha Phieu, RSF a protesté contre l’interpellation et l’expulsion de Sylvaine Pasquier, journaliste de l’hebdomadaire français « L’Express ». La journaliste a été contrainte de quitter le pays. Selon le secrétaire général de l’organisation de défense de la liberté de la presse, Robert Ménard, cette « interpellation montre qu’il est impossible pour un journaliste étranger de travailler librement au Vietnam ». Rappelant au secrétaire général du Parti communiste que la journaliste ne faisait qu’exercer son droit d’informer le public, garanti par l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par le Vietnam, RSF a demandé « la fin du contrôle des journalistes étrangers et la libéralisation des lois sur la presse dans ce pays ».
Selon les informations obtenues par RSF, Pasquier, reporter à « L’Express », a été interpellée, le 13 avril 2000, par la police à Ho Chi Minh Ville (sud du pays). Arrivée dans le pays pour couvrir les cérémonies de l’anniversaire de la chute de Saïgon, la journaliste a tenté de rencontrer des dissidents vietnamiens. Pasquier travaillait sans visa de presse afin d’éviter les contrôles policiers et administratifs.