Dans une lettre adressée au Premier ministre Mohammed Ghannouchi, RSF protested against the RSF a protesté contre « l’interpellation, le 23 janvier, du journaliste français Daniel Mermet. » RSF a demandé au Premier ministre « d’intervenir afin que le matériel du journaliste lui soit restitué au plus tôt de manière à permettre la libre circulation de l’information, droit […]
Dans une lettre adressée au Premier ministre Mohammed Ghannouchi, RSF protested against the RSF a protesté contre « l’interpellation, le 23 janvier, du journaliste français Daniel Mermet. » RSF a demandé au Premier ministre « d’intervenir afin que le matériel du journaliste lui soit restitué au plus tôt de manière à permettre la libre circulation de l’information, droit garanti par l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par la Tunisie en 1969. »
Selon les informations obtenues par RSF, le journaliste de France Inter, qui était en Tunisie pour des repérages, a été interpellé à l’aéroport de Tunis alors qu’il s’apprêtait à rentrer en France. Les services de douane l’ont fouillé et lui ont confisqué ses carnets, ses notes, ses cassettes et surtout son répertoire dans lequel figuraient les coordonnées de ses interlocuteurs en Tunisie.
RSF a rappelé « qu’avant même la campagne électorale pour l’élection présidentielle d’octobre 1999, la presse étrangère était soumise à un strict contrôle. Toute publication critique vis-à-vis du régime était interdite d’accès au territoire tunisien. Les quotidiens français « Le Monde » et « Libération » et le mensuel « Le Monde » diplomatique sont toujours interdits de même que la retransmission, par voie hertzienne, de la chaîne de télévision, française France 2. » (Pour plus de renseignements sur l’interdiction de publications françaises, voir les alertes d’Ifex du 27 octobre et 21 octobre 1999)