(CALP/IFEX) – Mourad Belkacem, journaliste de Canal Algérie, la chaîne de télévision par satellite de la chaîne publique ENTV, a été retrouvé assassiné dans son domicile à Alger, le 26 juillet 2002, vers 22h00 (heure locale). Selon l’agence officielle APS, le défunt a été « tué à l’arme blanche » et « son cadavre a été retrouvé dans […]
(CALP/IFEX) – Mourad Belkacem, journaliste de Canal Algérie, la chaîne de télévision par satellite de la chaîne publique ENTV, a été retrouvé assassiné dans son domicile à Alger, le 26 juillet 2002, vers 22h00 (heure locale).
Selon l’agence officielle APS, le défunt a été « tué à l’arme blanche » et « son cadavre a été retrouvé dans un placard, pieds et poings liés et portant des coups sur la tête ».
L’appartement de la victime a été saccagé et son véhicule volé, précisent diverses sources. Selon des informations recueillies auprès de journalistes algériens, des documents auraient été volés du domicile de la victime, situé à quelques centaines de mètres du siège de la ENTV.
Belkacem, 42 ans, était marié et père de deux enfants.
Cet assassinat jette le trouble dans la profession qui a commencé à réapprendre à vivre et travailler dans une certaine quiétude après une période d’une violence inouïe qui a emporté près de 70 journalistes et une quarantaine de travailleurs des médias assassinés entre 1993 et 1997. Ces assassinats ont pour la plupart été attribués à des islamistes armés.
C’est donc légitimement que les journalistes algériens se posent aujourd’hui des questions sur cet assassinat et ses motivations, en essayant surtout d’essayer de comprendre s’il s’agit d’un assassinat politique ou d’un crime de droit commun.
Au lendemain de ce crime, aucune information n’est venue confirmer l’une ou l’autre hypothèse.