(JED/IFEX) – Dans un communiqué publié le 13 novembre 2002, « Le Potentiel », quotidien indépendant paraissant à Kinshasa, se plaint du manque d’électricité, depuis quatre mois, dans le quartier où est installé son imprimerie, « Recto verso », alors qu’aux alentours de l’imprimerie, l’électricité illumine bistrots, hôtels, maisons d’habitation et chambres froides. Citant des informations recueillies de bonne […]
(JED/IFEX) – Dans un communiqué publié le 13 novembre 2002, « Le Potentiel », quotidien indépendant paraissant à Kinshasa, se plaint du manque d’électricité, depuis quatre mois, dans le quartier où est installé son imprimerie, « Recto verso », alors qu’aux alentours de l’imprimerie, l’électricité illumine bistrots, hôtels, maisons d’habitation et chambres froides.
Citant des informations recueillies de bonne source, « Le Potentiel » révèle que sa ligne éditoriale dérange certaines personnalités et que la Société nationale d’électricité (SNEL), société d’État, aurait reçu des instructions gouvernementales fermes d’arrêter la fourniture d’électricité à ce quartier qui abrite l’imprimerie « Recto-Verso ».
Outre l’imprimerie, les services rédactionnels situés à Kinshasa/Gombe (centre ville) sont également privés d’électricité à intervalles réguliers, sans ignorer toutes sortes de pressions, notamment des menaces téléphoniques.
Le quotidien « Le Potentiel » n’a pas cessé de paraître pour autant car il utilise un groupe électrogène à essence qui augmente les coûts de fabrication.