(JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de JED daté du 17 février 2003 : Kinshasa, le 17 février 2003 Un journaliste de « La Tempête des Tropiques » et son épouse arrêtés à Kinshasa Bamporiki Chamira, journaliste au quotidien La Tempête des Tropiques, paraissant à Kinshasa, et son épouse ont été arrêtés, le vendredi 14 février […]
(JED/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse de JED daté du 17 février 2003 :
Kinshasa, le 17 février 2003
Un journaliste de « La Tempête des Tropiques » et son épouse arrêtés à Kinshasa
Bamporiki Chamira, journaliste au quotidien La Tempête des Tropiques, paraissant à Kinshasa, et son épouse ont été arrêtés, le vendredi 14 février 2003 vers 6h00 du matin à leur domicile à Kinshasa/Ngaliema par des agents de l’ANR (Agence nationale des renseignements). Ils sont, jusqu’à ce jour, incarcérés au cachot de l ‘ANR/Extérieur sur l’avenue ex-3Z à Kinshasa/Gombe.
Selon des officiels de l’ANR que Journaliste en danger (JED) a pu rencontrer lundi, l’arrestation du journaliste et de son épouse est liée à « des activités subversives » auxquelles le couple et leur fille aînée seraient mêlés. La fille Bamporiki – en fuite à ce jour – aurait facilité l’évasion de son mari, le commandant Doris Mbenge, arrêté depuis octobre 2002.
L’ANR affirme aussi que lors de la perquisition menée au domicile de Bamporiki, le 14 février dans l’après-midi, des « documents accablants », non autrement identifiés, auraient été découverts.
Sans entrer dans le fond de l’affaire, JED demande ce qui suit :
– que le principe de l’individualité de l’infraction et de la présomption d’innocence soient scrupuleusement respectés ;
– que la procédure en ce qui concerne la détention préventive ou la garde-à-vue soit respectée ;
– que le journaliste et son épouse soient déférés devant leur juge naturel et qu’ils aient la possibilité de se défendre avec des avocats de leur choix au cours d’un procès public, juste et équitable.
Tshivis T. Tshivuadi
Secrétaire général
D. M’Baya Tshimanga
Président