(JED/IFEX) – Robert Kadima Baruani, Milla Dipenga et Eric Ambago, respectivement cameraman, assistant cameraman et journaliste à Radiotélévision Kin-Malebo (RTKM), émettant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été agressés à l’immeuble Wagenia à Kinshasa/Gombe, le 15 mars 2004, et leur matériel de travail a été confisqué par une dizaine de policiers. […]
(JED/IFEX) – Robert Kadima Baruani, Milla Dipenga et Eric Ambago, respectivement cameraman, assistant cameraman et journaliste à Radiotélévision Kin-Malebo (RTKM), émettant à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été agressés à l’immeuble Wagenia à Kinshasa/Gombe, le 15 mars 2004, et leur matériel de travail a été confisqué par une dizaine de policiers.
Selon les informations obtenues par JED, les trois reporters sont allés couvrir un déguerpissement illégal opéré sur base de faux documents parcellaires. Arrivés sur place, les journalistes de RTKM ont constaté que la police nationale opérait à la demande de Valérie Ahuada Te Litho et de l’épouse du ministre congolais des travaux publics, José Endundo Bononge.
Les journalistes ont été gardés pendant près de trois heures avant d’être relâchés. Leur matériel a été, à cette même occasion, restitué.
JED constate que de plus en plus Kinshasa connaît régulièrement des cas de conflits parcellaires qui ne peuvent qu’intéresser les médias. Cependant, JED constate aussi que chaque fois que des journalistes ont essayé de rendre compte de ces phénomènes qui prennent de l’ampleur dans la capitale congolaise, il se trouve toujours des gens pour empêcher aux journalistes de faire leur travail en toute liberté.
De ce qui précède, JED demande au ministre de l’Intérieur et à l’inspecteur général de la police de diligenter une enquête pour retrouver les policiers auteurs de ces bavures ainsi que leurs commanditaires.