(RSF/IFEX) – « Reporters sans frontières est très inquiète au sujet d’Ali Astamirov, car l’enquête menée par les parquets de Nazran, en Ingouchie, et de Moscou, est toujours au point mort. Nous demandons aujourd’hui à Vladimir Poutine de prendre les dispositions nécessaires afin que les investigations en cours avancent enfin. Reporters sans frontières restera mobilisée tant […]
(RSF/IFEX) – « Reporters sans frontières est très inquiète au sujet d’Ali Astamirov, car l’enquête menée par les parquets de Nazran, en Ingouchie, et de Moscou, est toujours au point mort. Nous demandons aujourd’hui à Vladimir Poutine de prendre les dispositions nécessaires afin que les investigations en cours avancent enfin. Reporters sans frontières restera mobilisée tant que les coupables de ce crime n’auront pas été identifiés et traduits en justice ».
Le correspondant de l’Agence France-Presse (AFP) a été enlevé sous les yeux de ses confrères le 4 juillet 2003 par un groupe d’hommes armés, dans le village d’Altievo, près de Nazran, la principale ville d’Ingouchie.
Les enquêteurs chargés du dossier à Moscou et le parquet de Nazran n’ont obtenu aucun résultat. Selon le bureau moscovite de l’AFP, aucun suspect n’a été interpellé. Aucune demande de rançon n’est parvenue à la famille du journaliste ou à l’AFP, et personne n’a tenté d’entrer en contact avec elles.
Agé de 34 ans au moment des faits, Astamirov est de nationalité tchétchène et père de deux enfants. Il était depuis un an le correspondant de l’AFP en Ingouchie et en Tchétchénie. Le journaliste avait fait l’objet de menaces anonymes dans les mois qui ont précédé son enlèvement, et avait été contraint de déménager, craignant pour sa sécurité.
L’AFP et RSF ont entamé de nombreuses démarches auprès des Nations unies, du Conseil de l’Europe, et du gouvernement russe.